
Cher ami,
Mon voyage en France se poursuit agréablement, mais je ne résiste pas au plaisir de te décrire les drôles de choses que l’on voit en se promenant dans Paris. Certes, je savais, en voyageant en France, que je verrais des choses choquantes, je savais qu’en France, les femmes prétendent être égales aux hommes et avoir le même droit qu’eux de déambuler et de s’habiller à leur guise, je m’attendais donc au pire. Et bien, figure-toi qu’au milieu de la foule, qu’au milieu de ces femmes impudiques, habillées court ou long, en jupes ou en pantalons (j’ai même eu quelques érections, imagines-tu ces chiennes ???), il en est de nombreuses qui portent un foulard ou même un voile ne laissant apparaître que leurs yeux, quand elles ne sont pas carrément en burka !
Il est vrai que les femmes sont des êtres inférieurs, voués à la reproduction et à la satisfaction des désirs de leurs seigneurs et maîtres, qu’il est nécessaire de veiller à ce quelles ne suscitent pas des désirs malpropres, et qu’elles ont donc l’obligation de rester cloîtrées ou de sortir couvertes des pieds à la tête, mais je ne m’attendais pas à voir ainsi se répandre nos coutumes en France, en 2007, dans le pays de la séparation de l’église et de l’Etat, dans le pays qui interdit aux élèves le port de signes religieux ! Il se trouve même des militants des « droits de l’homme » (mais pas du droit des femmes, bizarrement) qui se battent pour que ces femmes puissent entrer ainsi à l’école, à l’université, dans les restaurants ou les gîtes … Ah ! Je ris de ce pied de nez de l’histoire, je ris de la tête que Voltaire doit faire dans sa tombe !
Inutile de te dire que je m’attends à ce que, lors de mon prochain voyage ici, toutes les femmes, musulmanes ou pas, soient voilées dans les quartiers à forte proportion immigrée ; il est inconcevable que des créatures minoritaires se singularisent et ne respectent pas notre loi là où nous avons réussi à l’imposer (avec, d’ailleurs, la complicité d’hommes – et même de femmes – politiques ; certains ont même créé des horaires de piscine réservés au sexe faible et se débrouillent pour que les contribuables financent nos mosquées ; extraordinaire, non ? ) et nul doute que cela fera tache d’encre ; je suis sûr que dans une génération les femmes vivant en France seront là d’où elles n’auraient jamais dû sortir : chez elles, en train de veiller à l’éducation de leurs enfants !
Christine Tasin
Les Nouvelles Lettres persanes.
25 août 2007
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