Geert Wilders, le 11 septembre, à New York : au nom de la liberté, pas de mosquée ici !

http://lessakele.over-blog.fr/article-cours-de-geert-w-56972216.html

Discours de Geert Wilders le 11 septembre à New York

Nous reprenons la traduction de notre lecteur Jeannot (qui n’est pas le Jeannot auteur de ce post), que nous remercions de ses efforts. Merci aux autres volontaires qui ont fourni un travail similaire.
http://www.bivouac-id.com/2010/09/12/video-discours-de-geert-wilders-le-11-septembre-a-new-york/
“Mes chers amis, puis-je vous demander d’être silencieux pendant dix secondes ? Juste d’être silencieux et d’écouter. Dix secondes. Et écouter… Ce que nous entendons ce sont les sons de la vie de la plus grande ville du monde.
Aucun endroit au monde, aucun endroit dans l’histoire de l’humanité, n’est si riche en diversité, aussi vibrant et aussi dynamique que New York. Vous entendez les voitures, vous entendez les gens, vous les entendez allant vers leurs diverses destinations, vous entendez les sons du travail et de plaisir, vous entendez les applaudissements, vous entendez les cris, les sons de l’activité humaine. Et c’est ainsi que les choses doivent être.
Maintenant fermez vos yeux – Je sais que c’est une belle journée, mais fermez vos yeux. On m’a dit que neuf ans plus tôt cette journée était une belle journée – rappelez-vous ou essayez de vous rappeler, ou essayez d’imaginer les sons qui pouvaient être entendus à cet endroit sous le même soleil bleu exactement neuf ans plus tôt. Le son du choc, le son de la destruction, le son de la panique, le son de la douleur, le son de la terreur.
Est-ce que New York méritait ça ? Est-ce que l’Amérique méritait ça ? Est-ce que l’Occident méritait ça ? Que diriez-vous, mes amis, aux personnes qui disent que New York, que l’Amérique, que l’Ouest lui-même est à blâmer pour ces sons horribles ?
Il y a des gens dans cette ville qui disent cela. Et qui sont en colère parce que nous sommes ici aujourd’hui pour commémorer cet événement, pour résister, pour tracer la limite. Mes amis, je suis venu de l’autre côté de l’Atlantique pour partager votre chagrin pour ceux qui sont morts ici, neuf ans plus tard. Les scènes sont imprimées dans mon âme comme dans les vôtres.”
Mais nos cœurs ne furent pas brisés de la même façon que ceux des familles et des amis de ceux qui ont perdu la vie ici. De nombreux parents de victimes sont ici aujourd’hui parmi nous.
Je souhaite profiter de cette occasion pour leur exprimer mes condoléances les plus sincères, à eux et aux gens de New York et à toute l’Amérique. Humblement, je me tiens ici devant vous en tant que Hollandais et qu’Européen.
Cependant moi aussi je ne peux oublier. Qui pourrait oublier ?
Laissez moi vous rappeler les mots de la chanson de Darryl Worley sur le 11 septembre. (NDT : chanteur de country ayant écrit une chanson à la mémoire des victimes).
Voir votre pays sous le feu. Ses citoyens massacrés. Avez-vous oubliez que ces tours sont tombées ?
Nous avions des voisins restés à l’intérieur, traversant un véritable enfer. La réponse de Worley et la nôtre : non, nous n’oublierons jamais. Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous n’avons pas oublié les êtres aimés qui furent perdus et ceux qui ont survécu.
Et le monde n’a pas oublié non plus. Quand les forces du jihad ont attaqué New York, elles ont attaqué le monde. Parmi les victimes, il y avait des personnes de 55 nations, des personnes de toutes religions et opinions. Aucun endroit au monde n’avait une main d’œuvre aussi multi ethnique, multi raciale, multilingue que les fières tours de New York.
C’est exactement pour cela qu’elles furent prises pour cibles. Elles constituaient une insulte pour ceux qui pensent qu’il ne peut y avoir de coopération paisible entre les gens et les nations sans soumission à la charia ; une insulte pour ceux qui veulent nous imposer la loi de l’islam.
Mais New York et la charia sont incompatibles. New York défend la liberté, l’ouverture et la tolérance. Le maire de New York a dit récemment que New York est « enracinée dans la tolérance hollandaise. »
Ce sont des mots justes. New York n’est pas intolérante. Comment pourrait-elle l’être ? New York est ouverte au monde. Supposez que New York soit intolérante. Supposez qu’elle n’accepte que les personnes qui n’ont qu’une seule sorte d’opinion dans ses murs.
Alors elle serait comme la Mecque, une citée sans liberté. Quelle que soit votre religion, vos opinions ou votre sexe, à New York vous serez chez vous.
A la Mecque si votre religion n’est pas l’islam vous n’êtes pas le bienvenu. L’imam Feisal Abdul Rauf réclame le droit de bâtir une mosquée, une maison de la charia ici – sur ce sol sacré.
Mais mes amis, je n’ai pas oublié et vous non plus.
C’est pourquoi non sommes ici aujourd’hui. Pour tracer la limite
Ici sur ce lieu sacré. Nous sommes là dans l’esprit des pères fondateurs de l’Amérique. Nous sommes là dans un esprit de liberté. Nous sommes là dans l’esprit d’Abraham Lincoln, le président qui a libéré les esclaves. Le président Lincoln disait « Ceux qui refusent la liberté aux autres ne la mérite pas pour eux-mêmes. »
Ces mots sont la clé de notre survie. La tolérance qui est cruciale pour notre liberté à besoin d’une ligne de défense. Le maire Bloomberg utilise la tolérance comme argument pour autoriser l’imam Rauf et ces sponsors à construire cette soi-disant mosquée de Cordoue.
Le maire Bloomberg oublie, cependant, que l’ouverture ne peut être sans limite. Une société tolérante n’est pas une société suicidaire.
Elle doit se défendre contre les forces des ténèbres, contre les forces de la haine et contre la plaie de l’ignorance. Elle ne peut tolérer l’intolérance et survivre.
Cela signifie que nous ne devons pas tendre la main à ceux qui veulent nous asservir. Une grande majorité d’Américains est opposée à la construction de cette mosquée. Ainsi qu’une grand majorité dans le monde non islamique.
Parce que nous comprenons tous ce qui se joue ici. Nous savons ce que cette soi disant mosquée de Cordoue signifie vraiment. L’imam Rauf soutient que les lois séculières de l’Amérique et la charia sont basées sur les mêmes principes.
Il refuse de condamner les terroristes en disant que le terrorisme est « une question très complexe ». Il dit que l’Amérique est « un auxiliaire du crime du 11/09. »
« En fait, » il a dit littéralement, « dans le sens le plus direct, Osama Ben Laden a été créé aux USA. »
Il a aussi dit que « le terrorisme ne finira que lorsque que l’Occident reconnaîtra le mal qu’il a fait aux Musulmans. »
C’est pourquoi cet homme ne devrait pas jouer le jeu qu’il a derrière la tête ici à Manhattan. Son message « Blâmez l’Occident, blâmez l’Amérique » est une insulte. Les Américains – et par extension, nous tous dont la civilisation a aussi été attaquée les 11/09/2001 – ne sommes pas à blâmer pour ce qui s’est passé ici il y a neuf ans. Osama Ben Laden n’a pas été créé au USA.
L’Occident n’a jamais « blessé » l’islam avant que celui-ci ne nous blesse.
La plupart de Américains ne veulent que pas cette soi disant mosquée de Cordoue soit bâtie ici. Ils comprennent que c’est, à la fois, une provocation et une humiliation. Ils comprennent l’aspect triomphaliste d’une mosquée nommée d’après la grande mosquée de Cordoue qui fut construite là où se trouvait une cathédrale chrétienne avant que cette terre ne soit conquise par l’Islam.
Une écrasante majorité d’Américains est opposée à la construction d’un centre culturel islamique près de Ground Zero. New York ne manque pas de mosquée. Il y a des douzaines de bâtiments où les Musulmans peuvent prier. Il ne s’agit pas d’un manque d’espaces de prière.
Il s’agit d’un symbole. Nous qui sommes venu parler aujourd’hui, nous opposons à ce projet de mosquée, en raison du fait que son promoteur et ses riches financiers n’ont jamais suggéré la construction d’un centre pour promouvoir la tolérance la compréhension entre les religions là où il serait vraiment nécessaire : à la Mecque – une ville où les Non-Musulmans ne sont même pas autorisés à entrer sans parler de construire des églises, des synagogues, des temples ou des centres communautaires.
Les Américains ordinaires s’opposent au projet de mosquée car il y a, actuellement, pas moins de dix projets de mosquées de plusieurs millions de dollars planifiés aux Etats-Unis, ainsi que des douzaines en Europe, alors qu’aucune église n’est autorisée dans le royaume d’Arabie Saoudite, que les Juifs ne sont même pas autorisés à prier sur le Mont du Temple et que les plus anciens chrétiens dans le monde, les coptes, ne sont pas libres de rénover leurs églises ou d’en bâtir en Egypte.
“Mes amis, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui. Ce qui est arrivé à New York doit être vu dans une perspective mondiale.
Les événements d’il y a neuf ans ont eu un impact énorme partout. La plupart des gens partagent notre douleur, mais malheureusement d’autres non.
Il y a neuf ans, quand la nouvelle de ces terribles atrocités à New York a atteint l’Europe, les jeunes Musulmans dansaient dans les rues. Dans un sondage, les deux tiers des immigrés musulmans au Pays Bas exprimaient un accord partiel ou total avec les terroristes du 11/09.
Si une mosquée était bâtie ici à Ground Zero ces gens se sentiraient victorieux. Mais nous ne trahirons pas ceux qui sont morts le 11/09.
En leur honneur, nous ne pouvons tolérer une mosquée sur ou près de Ground Zero. En leur honneur crions fort et clair : pas de mosquée ici ! En leur honneur, nous devons poser la limite. Afin que New York, enracinée dans la tolérance hollandaise, ne devienne jamais la nouvelle Mecque.
Mais laissez-nous aussi exprimer notre gratitude aux héros du 11/09, ceux qui sont morts dans ce champ en Pennsylvanie, ceux qui se trouvaient au Pentagone, et ceux qui, ici, à New York, il y a neuf ans ont risqué et perduleur vie pour les victimes.
Mes amis en l’honneur de ces victimes, de ces héros et de leurs familles, je crois que les mots prononcés par Ronald Reagan en Normandie, lors du quarantième anniversaire du débarquement, résonnent avec un nouveau sens sur ce sol sacré.
La Président Reagan a dit : « Nous nous souviendrons toujours. Nous serons toujours fiers. Nous serons toujours prêts et ainsi nous pourrons rester libres », nous nous souviendrons aussi à jamais des victimes du 11/09 et de leurs proches ; nous, aussi, nous serons toujours fiers de ces héros ; nous défendrons toujours la liberté, la démocratie et la dignité humaine ; au nom de la liberté : pas de mosquée ici !”
vu sur http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-18873-143-7-discours-geert-wilders-11-septembre-nec-york-city.html