Ce gouvernement est-il capable de protéger ses administrés et ses policiers face aux racailles fascistes ?

Le scenario de 2006, lors des manifestations contre le CPE, est en train de se reproduire. Des jeunes garçons, presque exclusivement issus de l’immigration post-coloniale (plus personne n’ose le contester), multiplient les agressions contre les personnes et les biens. Et encore, pour quelques informations dont la gravité ne peut échapper aux médias, comme à Lyon et à Nanterre, combien d’agressions gratuites contre des personnes ou des biens ont-elles eu lieu, depuis que des jeunes sont entrés dans le mouvement, soudain conscients, à 16 ans, de l’importance de la question des retraites, ce qui, nous l’avouons, nous laisse perplexes…

Il faut s’y faire, comme je l’écrivais il y a quelques mois, la France est en état de guerre civile, c’est un fait.
http://www.ripostelaique.com/La-France-est-en-etat-de-guerre.html
Il faut s’y faire, plus aucun événement, festif ou politique, ne peut se dérouler sans des risques d’agressions gratuites, violentes et racistes, de la part de ceux qui sont fiers de s’appeler « la caillera ».
Comment ne pas qualifier de racistes ces agressions au facies, lors des manifestations contre le CPE, en 2006, lors de la Technoparade, ou d’autres fêtes privées, où, systématiquement, ce sont toujours les mêmes qui cherchent à en empêcher le bon déroulement ?
Comment ne pas qualifier de fascistes ces dignes représentants du lumpen-prolétariat que Marx et Engels, dans « Le Manifeste du Parti communiste », désignaient ainsi :
« Le lumpen prolétariat, interprété à tort comme étant le sous prolétariat.
Il s’agit en fait du « prolétariat en haillons », qui parcourait les chemins et se louait, n’hésitant pas à casser une grève. C’est une main d’œuvre de remplacement utilisée par le patronat, sans conscience civique, sociale et politique. Il sert de « garde chiourme », d’indicateur de police ou patronal, de « mouchard » et plus particulièrement lors de mouvements sociaux. Le lumpen prolétariat n’a pas d’attaches et peut vivre de rapines, de la prostitution des femmes, d’expédients et d’une économie souterraine et quand sa position ou les conditions dans lesquelles il évolue le permettent, de sa domination sur des malheureux. Il exploite les autres, à l’image de la société dans laquelle il vit. Une vraie cour des miracles.
Homme de peu de scrupules, utilisable pour de basses besognes, par le patronat, la police, la maffia, toujours disponible au service des pouvoirs en place, contre le milieu dont il est issu, le prolétariat. Détrousseur de pauvres et briseur de grèves. Le lumpen prolétariat vote à droite, pour ses maîtres ou pour le plus offrant. »

Marx avait tout compris. Un des exemples les plus tristement célèbre de lumpenprolétariat allié à la réaction sont les SA du Parti National-Socialiste Allemand qui cassaient la gueule aux partisans communistes, aux syndicalistes et aux grévistes dans les années 20 et 30.
C’étaient pour la plupart des chômeurs à qui on donnait de l’argent en échange de leurs « bons et loyaux » services. Le lumpenprolétariat a toujours constitué une véritable réserve pour le fascisme.
Nous reposons la question que nous n’arrêtons de poser à nos détracteurs :
– Quel est le véritable péril fasciste, en 2010 ? A-t-il le visage des intégristes catholiques français ? A-t-il le visage de Marine Le Pen ?
Est-ce que ce sont les Identitaires et les amis de Serge Ayoub qui ont agressé les cortèges syndicaux, comme en 2006 ?
– Qui multiplie les injures contre une partie de la population, blanche, homosexuelle ou juive ? Qui impose, sur le territoire français, un projet politico-religieux obscurantiste, sexiste, homophobe et antisémite ? Réponse : une alliance d’un nouveau sous-prolétariat du 21e siècle, les racailles, et les islamistes. Ils sont dans une stratégie de guerre civile, et de colonisation de la France.

Or, qu’entendons-nous, en face ? A gauche, y compris dans les milieux syndicaux, on ose parler de « violences policières » (voir Voynet au Sénat), on attaque l’attitude du gouvernement, mais on regarde ailleurs, sur les exactions des racailles racistes. Comme si certains se réjouissaient, de manière irresponsable, que ces petites frappes, en mettant des quartiers à sac, les vengent d’un gouvernement qui ne veut plus rien négocier sur les retraites. Encore une fois, seul André Gerin a fait honneur aux meilleures traditions du mouvement ouvrier, en se démarquant clairement des casseurs :
« Je condamne les casseurs, ces voyous, ces délinquants professionnels qui portent un tort considérable à l’action légitime des étudiants et des lycéens. Ils n’ont aucune excuse car ils n’ont rien à voir avec le grand mouvement social qui défend la retraite à 60 ans à taux plein. Ces voyous servent d’alibi opportun pour discréditer la lutte des travailleurs de toutes les forces progressistes « 
A droite, comme d’habitude, ce sont de fortes paroles, qui ressemblent à des gesticulations d’impuissants. Depuis huit années, les mêmes, le visage sévère, les mâchoires serrées, le regard fixe, nous disent que les coupables seront identifiés, jugés et sévèrement punis. Nicolas Sarkozy, après les événements de Grenoble et de Saint-Aignan, avait tenu à réagir, en nous disant que cela allait changer : « On allait retirer la nationalité à quelques délinquants ». Ces propos, dont nous avions relevé l’imposture, avaient aussitôt convaincu la gôche, politique, syndicale et associative, de lutter contre le pétainisme qui s’installait en France, inspirant un texte magnifique à notre collaborateur Jacques Philarcheïn.
http://www.ripostelaique.com/L-antisecuritarisme-la-derniere.html
Quelques semaines après Grenoble, que constate-t-on ? Certes, il y a eu une opération policière spectaculaire, où on a récupéré l’équivalent de 15 gros camions de marchandises volées. Mais les Parisiens ont été agressés lors de la Techno-Parade (silence médiatique), et les policiers sont impuissants à défendre les biens des commerçants et les voitures des habitants du centre de Lyon.

Plus grave, ce gouvernement est incapable de protéger ses policiers face à une justice de plus en plus folle. Après la scandaleuse mise en examen du gendarme de Saint-Aignan, « coupable » d’avoir tiré sur une voiture qui avait forcé un barrage, et tué le passager, nous apprenons ce midi la mise en examen du policier qui conduisait la voiture percutée par deux jeunes sans casque, conduisant une mini-moto, à Villiers-le-Bel. Ah ! Qu’il a l’air content de lui Jean-Pierre Mignard, cet avocat bobo dont le combat essentiel est de démonter que les flics sont forcément des salauds, et les racailles des victimes ! Et quand les juges français ne suffisent pas, ce sont les juges européens qui somment notre pays d’accorder un avocat à toute personne arrêtée par les forces de l’ordre, dès le premier interrogatoire.
On voudrait priver la police des moyens de protéger les citoyens de ce pays, et laisser les mains libres aux racailles et à leur logique de guerre civile ethnique, on ne s’y prendrait pas autrement. Cela n’en rend que plus pertinent ces réflexions que la reconquête républicaine de la justice de Jacques Philarcheïn, encore lui.
http://www.ripostelaique.com/Suite-a-l-affaire-Sardin-reflexion.html
Ce gouvernement abandonne ceux qui sont les derniers remparts contre l’ordre barbare et fasciste des racailles, les forces de l’ordre, policiers ou gendarmes. Non seulement il leur interdit de répondre quand ils se font tirer dessus, mais il capitule devant l’acharnement de juges qui, délibérément, contribuent au sentiment d’impunité des jeunes délinquants, et à l’abandon du droit à la sûreté, prévu dans la constitution française.
Ce gouvernement est incapable de réfléchir aux causes de ce désastre, qui mine notre pays. Alors qu’Angela Merkel, le week-end dernier, a enfin reconnu que le modèle multiculturel allemand avait échoué, Nicolas Sarkozy et ses ministres sont incapables d’avoir la moindre réflexion sur la politique migratoire de ces trente dernières années. Pourtant, les citoyens de ce pays, quand ils voient les casseurs à l’oeuvre, ont du mal à qualifier les conséquences de ce type d’immigration de « chance pour la France ».
Ce gouvernement, plus grave encore, totalement autiste et lâche, ose, par l’intermédiaire de Michèle Alliot-Marie, aller en Algérie, et promettre à Bouteflika davantage de visas pour la France. Le président algérien nous accuse d’avoir commis un génocide (ce qui ne l’empêche pas de venir se faire soigner en France). Des Algériens haineux exigent encore et toujours des excuses de la France pour le 17 octobre 1961 sans se poser de questions sur le jugement qui vient de condamner un Algérien qui avait refusé de faire Ramadan à deux ans de prison, ni sur le code la famille qui transforme, depuis 1984, les femmes en mineures dépendant de la bonne volonté de l’Homme, ni sur les islamistes qui ont tué bien plus d’Algériens, en 10 ans, que les Français en 130 ans. Des supporters de foot algériens multiplient exactions et insultes à notre pays chaque soir de match… et Alliot-Marie, au nom du peuple français, leur dit « Encore, encore ! » (lire l’article de Roger Heurtebise).
http://www.ripostelaique.com/Totalement-irresponsable-Alliot.html
De qui se moque-t-on ?
Notre pays s’enfonce dans la guerre civile, et les racailles pensent pouvoir continuer à imposer leur loi barbare, parce que notre peuple n’a pas le droit de se défendre. Un René Galinier se retrouve deux mois en prison, pour avoir tiré sur des cambrioleurs. Je regardais récemment une scène qui se passait au Vietnam, on voyait un scooter, avec deux voleurs à la tire dessus, arracher le sac à main d’une piétonne. Immédiatement, tout le quartier s’était mobilisé, et avait rossé durement les voleurs. C’était spectaculaire, ce réflexe de ne pas accepter le vol. Je me disais qu’en France, les voleurs déposeraient plainte, et que les citoyens qui les avaient cognés seraient poursuivis par des juges du syndicat de la Magistrature.
Pourtant, si la police n’a plus les moyens, ou les consignes, ou les effectifs, pour défendre les biens et la sécurité des citoyens de ce pays, que nous reste-t-il ? Nous laisser dépouiller, frapper, insulter en baissant les yeux, ou bien nous comporter comme les citoyens vietnamiens, et ceux de la plupart des pays au monde ?
Car il n’y a que dans la France de l’UMPS que des policiers sont mis en examen quand ils tuent un fuyard, que 150 voitures brûlent tous les jours, qu’on tire sur des forces de l’ordre, qu’on insulte des enseignants, qu’on agresse des cortèges de manifestants, qu’on siffle l’hymne national de notre pays, qu’on laisse des rappeurs insulter ses habitants… et qu’un gouvernement, en remerciement, donne encore plus de visas à un pays qui fournit une partie non négligeable des délits énumérés ci-dessus.
Jusqu’à quand cela va-t-il pouvoir durer ?
Ne va-t-il pas falloir réfléchir et créer à nouveau, dans chaque ville, une milice de citoyens chargés de faire respecter les lois républicaines, et faire renaître ainsi la Garde Nationale ?
Qu’on se souvienne qu’à l’origine de la Garde Nationale il y avait eu « la garde bourgeoise de l’Ancien Régime, qui avait pour mission de défendre les biens et les personnes » et que le 13 juillet 1789, la municipalité de Paris
avait créé une garde parisienne pour canaliser la population parisienne,
affamée, qui se lançait dans le pillage des boutiques et des armureries.
Ensuite, l’Assemblée constituante avait décidé d’empêcher les forces de l’Etat d’opprimer le peuple et l’Armée d’intervenir dans les forces intérieures en adoptant un texte le 24 août 1789 précisant que : « La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée. » Le 7 janvier 1790, les députés décidèrent que les gardes nationaux devaient prononcer un serment de fidélité à la Constitution, ce qui les confirmait dans le rôle de gardiens de celle-ci. (Sources Wikipedia) Si la police ne peut plus, si le gouvernement ne veut pas, c’est le peuple qui va devoir assurer la sécurité des biens et des personnes.
Cyrano