Elisabeth Wolff : En Autriche, j'ai parlé de la réalité de l'islam, et je me retrouve devant les tribunaux

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Mesdames et messieurs, bonjour.
Je suis enchantée d’être ici à Paris, le lieu de naissance de la Laïcité Européenne moderne. Et je suis particulièrement enchantée d’avoir été invitée ici par Gandalf, fondateur de l’Alliance Stop à la Charia. L’Alliance Stop à la Charia est l’instrument qui à permi à la lutte Européenne anti-Jihad de focaliser son action sur la dénonciation des méfaits de la Charia plutôt que sur une attaque de l’islam en tant que religion.
Quand vous parles de l’islam et/ou de la Charia, avez-vous déjà été accusés d’être islamophobe ? D’être un nazi ? Un xénophobe ? Un intolérant ? Quelqu’un qui ne comprend pas l’islam ? (copyright R ? Spencer). Avez-vous été attaqués par cerains de vos amis de la gauche libérale bien pensante, adepte de la Religion du Respect et du Tout est Permis, ou qui, en principe, sont d’accord avec vous mais qui sont tellement inquiets pour vous et qui vous suggèrent d’arrêter ce que vous êtes en train de faire pour éviter de vous faire tuer (Qu’est-ce que cela nous apprend sur la Religion de Paix et de Tolérance ?)
Je pense, je crois sans me tromper que la plupart d’entre vous, sinon tous, avez déjà à un moment ou à un autre été confrontés à ce genre d’accusations et de remarques. En tout cas c’est mon cas. Mais je peux vous dire qu’en plus, j’ai été trainée en justice pour le fait d’avoir dit ce que je pensais être la Vérité. Une Vérité que beaucoup, particulièrement paris les élites qui nous gouvernent, n’aiment pas entendre. C’est triste à dire mais il semble que quand quelqu’un n’a pas d’arguments valables, alors il ou elle utilise les attaques personnelles. « Cette femme (comme si je n’avais pas de nom !) prêche la haine ! Elle ne peut pas dire cela ! Elle a peut-être raison, mais elle ne pas dire cela ! »
Dire quoi ? Que la charia est contraire à l’ensemble de nos lois ? Qu’elle contient l’apartheid sexuel de même que le meurtre de ceux qui quittent l’islam ou exercent le droit à la libre expression ? Que la Charia impose l’amputation des membres et la crucifixion alors même que l’article 3 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme dit : « Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants ». Et devinez quoi ? C’est exactement ce qu’on trouve dans la Charia.
A l’Automne 2009, il m’a été demandé par le plus grand parti autrichien d’opposition d’organiser un séminaire en trois parties sur le sujet de l’Islam et de l’islamisation de l’Europe. Je l’ai fait en citant le Coran, les hadith et la Sunna. J’ai aussi cité des politiciens très connus comme Erdogan, Kaddhafi et Arafat ou l’ancien premier ministre algérien. J’ignorais à l’époque qu’une journaliste de gauche s’y était introduite et avait tout enregistré clandestinement. Son journal décida alors de me signaler aux autorités qui à leur tout décidèrent de me poursuivre pour incitation à la haine.
Les cris d’orfraies de l’élite dirigeante autrichienne, furent assourdissants. On demanda à des responsables politiques, évèques, rabbins et imams de donner leur avis sur le contenu d’un séminaire auquel ils n’avaient pas assisté. Un professeur d’université musulman bien connu, à qui on avait demandé d’analyser certaines de mes déclarations, déclara même dans ses conclusions que j’étais comme Osama Ben Laden !
En quelques heures, ma vie personnelle fut boulversée. Certains de mes amis prirent de la distance en me demandant de ne plus approcher de réunions dans lesquelles des Musulmans auraient pu être présents. Les médias eux m’ostracisèrent complètement en tentant de maintenir le silence sur les raisons des poursuites à mon encontre. A un lecteur curieux demandant les raisons de ce silence un journal de gauche répondit : « Nous ne voyons pas l’utilité de parler des idiocies de cette femme » (encore une fois pas de nom cité). J’avais simplement cité le Coran, Vous ne pouvez pas faire ça !
De manière intéressante, au lieu de me faire taire, les agissements douteux du magazine me rendirent célèbre. Tout à coup, de nombreuses personnes furent scandalisées par ce qui m’arrivait et voulurent connaître ma version des évènements. Pas en Autriche toutefois. Ce furent les Américains qui furent choqués, ce qui n’est pas étonnant quand on connaît le premier amendement de leur Constitution qui leur garantit l’absolue liberté d’expression. Quelque chose dont nous les Européens aurions bien besoin.
Je fus invitée à parler lors de la création de la FDI, (Freedom Defense Initiative), à la conférence nationale de Act for America ! (les deux à Washington), à Berlin lors d’un meeting de Pax Europa, de même qu’à Amsterdam avec l’European Freedom Initiative et à Copenhague par la Société de presse libre danoise (Free Press Society).
Aujourd’hui je suis ici à Paris pour vous parler de ce procès qui m’est fait. Je ne fut pas réduite au silence, et ils ne réussiront jamais à me réduire au silence !
Mesdames et Messieurs,
Le 28 novembre de cette année, il a étét demandé aux Etats-membres de l’Union Européenne de mettre en application une mesure législative en apparence anodine : «Décision-cadre relative à la lutte contre le racisme et la xénophobie» ou, in extenso, «Décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil, en date du 28 novembre 2008, sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal».
En quoi cette décision concerne-t-elle la cause de la liberté d’expression en Europe ?
Si vous lisez le texte intégral de la Décision-cadre (qui est publié sur le site de l’Union européenne, dans la partie consacrée à la législation), vous apprendrez que «chaque état membre prend les mesures nécessaires … pour faire en sorte que les actes intentionnels ci-après soient punissables.» Parmi ces «actes intentionnels» figurent «les comportements qui constituent un prétexte pour mener des actions contre un groupe de personnes ou un membre de ce groupe défini par référence à la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique.»
Sachant ce qui m’est récemment arrivé ainsi qu’à Geert Wilders et, avant nous, à Gregorius Nekschot, Jussi Halla-aho et de nombreux autres, chacun devine qui est visé par cette disposition de la Décision-cadre : ceux qui critiquent l’islam.
Mesdames et Messieurs,
Ce ne fut pas avant Octobre de cette année qu’une date d’audience fut fixée pour mon cas. Je le découvris dans le magazine –NEWS- le même magazine socialiste qui était à l’origine des poursuites à mon encontre. Je ne fus officiellement prévenu de tout cela que quelques jours plus tard.
La preuve utilisée contre moi il y a quelques semaines était la transcription d’un enregistrement de ma conférence, remise à la cour par le même hebdomadaire socialiste. Il y figure des paroles qui n’ont pas été prononcées par moi, ou que je n’ai pas prononcées en public et qui ne contreviennent donc pas à la loi.
Mais mon cas n’a pas grand-chose à voir avec le droit. C’est un procès politique et, comme les procès de Geert Wilders et de Jussi Halla-aho, il vise à réduire au silence une personne qui dénonce le caractère barbare de la charia. Avant tout, il a pour objectif de décourager quiconque envisagerait de m’emboîter le pas. Les oligarques qui dirigent l’Europe sont déterminés à empêcher les citoyens d’avoir une discussion claire sur l’islam et ses doctrines juridiques.
Ce sont les méthodes d’un état totalitaire.
Elles sont plus efficaces que celles des nazis, des fascistes et des communistes parce qu’elles sont mises en œuvre silencieusement et tranquillement, sans qu’il y ait besoin de camps de concentration, de goulags, de fosses communes ou de balles dans la nuque en pleine nuit.
Ce sont des frappes chirurgicales par l’intermédiaire de nos systèmes juridiques, et elles sont très efficaces. Entre l’exécution sommaire de Theo Van Gogh et l’application de la Décision-cadre par nos tribunaux, nous n’avons plus de marge de manœuvre.
Nous sommes systématiquement réduits au silence.
Mesdames et Messieurs,
Je ne suis pas une victime. J’entends lutter pour ce qui est juste. Je défendrai ce qui doit être défendu. Je vais par-dessus tout exercer mon droit imprescriptible de parler librement de ce qui se passe. La liberté d’expression est la plus importante de nos libertés.
Je le fais pour ma fille, et pour ses enfants, pour ceux qui auront à vivre dans le monde que nous sommes en train de leur préparer. Je fais ce que nos grands-parents auraient peut-être dû faire dans les années 1930, lorsque leurs propres libertés étaient menacées.
Notre temps est venu. Cette épreuve, nous n’y échapperons pas.
Je me souviens d’un passage de la célèbre trilogie de J.R.R Tolkien, Le Seigneur des anneaux. C’est un échange entre Frodo le Hobbit et Gandalf le magicien à propos de la périlleuse mission confiée à Frodo et ses compagnons.
Frodo dit: «J’aurais souhaité que cela n’arrive pas en mon temps». Et Gandalf répond: «Moi aussi, comme tous ceux qui ont à vivre des temps pareils. Mais la décision ne leur appartient pas. Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous ferons du temps qui nous est imparti.»
Le temps est venu pour nous de décider ce que nous ferons du temps qui nous est imparti.
***
En prononçant ces mots, je pourrais me faire arrêter. Je pourrais être inculpée aux termes des dispositions de la Décision-cadre et extradée, en vertu d’un mandat d’arrêt européen, vers le pays qui m’a inculpée, sous escorte de la gendarmerie européenne.
Ce n’est pas un scénario imaginaire, c’est une possibilité très réelle.
Il est vrai que seules quelques personnes sont susceptibles de subir un tel calvaire. Mais quelques-unes suffisent. Combien devront endurer ce que Geert Wilders et moi-même endurons avant que tout le monde comprenne le message ? Combien de personnes devront être sanctionnées pour l’exemple avant que le reste de la population européenne comprenne les nouvelles règles, et se soumette dans la crainte ?
Et n’oublions pas à qui ils se soumettront, en définitive : à nos successeurs en Europe. Ils se soumettront à ceux qui nous remplacent.
Mesdames et Messieurs,
Rappelons-nous que le mot arabe pour soumission est Islam.
Quand il y aura assez de musulmans en Europe – et il n’est pas nécessaire qu’ils soient majoritaires, il suffit d’environ 15 à 20 pour cent – nous vivrons sous la loi islamique, et non sous les lois qui nous régissent actuellement.
Nous ne jouirons plus de ce qu’il nous reste aujourd’hui de droits constitutionnels. Nos droits seront entièrement définis et encadrés par la charia. Les femmes deviendront, en pratique, la possession des hommes. Les chrétiens et les juifs seront chassés ou forcés de se convertir à l’islam. Les athées et les homosexuels seront tués.
Pour l’Union européenne, ces mots seraient considérés comme un «discours de haine». En vertu de la Décision-cadre, ils seraient qualifiés de «racisme et xénophobie», et je pourrais être poursuivie pour les avoir prononcés.
Pourtant, ils ne disent que la simple vérité.
Tout le monde peut les vérifier en étudiant l’histoire : il suffit de lire le coran, les hadiths et la Sunna du Prophète.
Des traités officiels sur la loi islamique, largement accessibles, confirment que ma description n’est pas un «discours de haine» mais une simple lecture exacte des principes de la loi islamique.
Il est désormais clair que, pour un non-musulman, informer le public sur les principes de la charia c’est «dénigrer des enseignements religieux».
Si nous acceptons docilement ces règles, nous consentons à l’imposition de la charia dans nos propres pays. Pour ma part, je ne me tairai pas devant ce qui se passe.
Je ne veux pas que ma fille vive sous la charia.
Nous avons peu de temps. Si vous et moi ne voulons pas que notre avenir soit islamique, c’est maintenant que nous devons parler. Si nous voulons préserver le droit de parler et de publier librement, nous devons l’exercer maintenant.
J’aurais voulu que cela n’arrive pas en mon temps. Mais c’est arrivé.
Nous devons faire pleinement usage du temps qui nous reste.