Un nouveau site, mais rien de changé sur la ligne rédactionnelle !

Nous présentons nos excuses à nos fidèles lecteurs, qui se sont fait des cheveux blancs, ces dernières heures, quand ils ont voulu aller sur notre site. Nous ne doutons pas qu’ils aient craint qu’une attaque Internet n’ait eu raison de notre site. Il n’en est rien, nous avons décidé, pour un ensemble de raisons, de changer notre site, qui était le même depuis trois ans et demi. Il n’est pas encore complet, nous allons l’améliorer dans les jours qui vont suivre, patience, nous sommes dans une période de transition, que nous espérons la plus courte possible.

Mais ne craignez rien, ce changement de site n’entraînera pas un changement de ligne rédactionnelle ! Les idées de Riposte Laïque progressent, notre site est de plus en plus connu et fréquenté, en France et dans les pays francophones. Nous avons conscience, de plus en plus, de dire ce que la majorité des citoyens de ce pays ressent, et a envie d’entendre. Plus grand monde ne croit aux trois grandes fables qu’on nous a vendus depuis trente ans.

L’Union européenne devait faire le bonheur des peuples, nous disait-on ! Et gare à quiconque osait s’interroger sur le traité de Maastricht, il était immédiatement suspecté de nationalisme, donc d’extrême droite. Le discours de Mélenchon au Sénat, daté de 1992, que nous publions dans ce numéro, montre la méthode classique de toute la bien-pensance, pour imposer, violemment, par l’invective, une politique européiste porteuse de la disparition de la nation française, et de sa souveraineté. En continuant à réclamer une autre Europe, par internationalisme et hostilité à l’idée de Nation, la gauche de la gauche, à l’instar de Mélenchon, ne fait que refuser à notre pays la seule perspective qui vaille : le retour à la souveraineté, le retour à l’indépendance monétaire, donc la sortie de l’Union européenne !

La réalité de l’immigration des années 1980, qui nous a été longtemps présentée comme une chance pour la France – ce qui fut vrai quand elle fut porteuse d’assimilation, et qu’elle était une immigration de travail – ne trompe plus, trente ans après, que ceux qui refusent de voir la terrible réalité. Elle est devenue une immigration de regroupement familial, de peuplement, dans une période de chômage de masse, avec un repli communautariste encouragé par l’islam. Une  partie de cette immigration nouvelle, comme le dit, avec ses mots, la remarquable Malika Sorel, a vis-à-vis de son pays d’accueil, ou de naissance, une attitude violente, agressive, parfois haineuse. Les enfants issus de l’immigration, post-coloniale sont, n’en déplaisent aux « anti-racistes », majoritaires dans les prisons, comme ils étaient largement majoritaires parmi les agresseurs des lycéens, ou des manifestants contre le CPE, en 2006. En continuant à accepter 200.000 nouveaux immigrés par an, ce gouvernement, qui se vante de ce résultat, contribue à accentuer la crise civilisationnelle que connaît notre pays, tout en mettant délibérément en danger toutes les caisses sociales solidaires. Que dire de notre école publique, de moins en moins capable de transmettre un savoir dans certaines lieux, comme le film « La journée de la Jupe » l’a fort bien démontré. Mais, comme pour l’Union européenne, gare au malheureux qui oserait demander l’arrêt de l’immigration, la fin de la double nationalité, une remise à plat des aides sociales, voire l’expulsion de délinquants étrangers : les cerbères du politiquement correct le lapideraient immédiatement, sans oublier les commissaires politiques de la LDH-Licra-Sos Racisme-Mrap, qui le traîneraient aux tribunaux, comme un vulgaire malfaiteur !

La réalité de l’islam, enfin, apparaît de plus en plus crûment. Certes, nous avons encore droit aux grands prêches des experts laïques Fourest-Pena Ruiz-Blondel, qui, relayant parfaitement la takkya de Ramadan, Boubakeur et l’UOIF, nous vendent leur belle histoire de la religion d’amour, de tolérance et de paix, pervertie par des méchants islamistes. Raoult-Juppé-Villepin-Duflot-Mélenchon-Aubry, dans leurs partis politiques, nous jouent la même partition. Bien sûr, tous les jours, la réalité montre le contraire, mais les bobos ne veulent rien voir ! La situation en Egypte ou en Tunisie confirme l’incroyable schizophrénie des faiseurs d’opinion. Certes, nul ne doute que des femmes et des hommes aspirent légitimement à davantage de démocratie, dans ces pays. Mais représentent-ils vraiment ce qui se passe ? A entendre nos élites politico-médiatiques, c’est tout juste si les femmes ne jettent pas leur voile au feu, les barbus ne se rasent pas, les musulmans n’embrassent pas  les chrétiens sur la bouche, des mariages inter-religieux ne se célèbrent pas par milliers, le droit à l’athéisme et à la liberté de conscience n’est pas  exigé par les masses… C’est tellement plus beau à raconter que l’effrayante réalité : les « Allah akbar » dans les rues, les prières publiques, les appels à la haine des juifs et des occidentaux, la visibilité de plus en plus importante des Frères Musulmans… Tout comme en France, c’est tellement plus confortable de se raconter des belles histoires, que l’intégration progresse, que grâce à l’islam de France et des Lumières (qui n’existe pas), les musulmans acceptent les règles de la République, et sont d’accord pour que l’islam s’y adapte. Qui a parlé de cette femme expulsée, en plein Paris, d’une manifestation de soutien au peuple tunisien, parce qu’elle a osé alerter sur les islamistes, en Tunisie ? Et là encore, gare à ceux qui osent parler du nombre des fillettes voilées, du nombre de voiles de plus en plus important, des mosquées qui deviennent des mairies-bis, de la viande halal, du ramadan, de la réislamisation des populations arabo-musulmanes, de la pression de la oumma, de l’offensive des barbus dans les entreprises, et les organisations syndicales, etc. Le verdict tombera, là encore : « Racistes », « Extrême droite ».

Eh bien, cela ne marche plus. Nous nous rendons compte, dans toutes les conférences que nous organisons, combien les gens que nous côtoyons souffrent, ont peur du présent, et encore davantage de l’avenir. Nous voyons leur colère devant des leaders politiques incapables de comprendre que l’insécurité, l’immigration et l’islamisation de nos pays sont une stratégie délibérément souhaitée par les adeptes de la mondialisation libérale, qui ont décidé brutalement d’en finir avec les Etats-Nations, leurs principes démocratiques, leurs conquêtes sociales, et de remplacer, sans concertation, en quelques générations, une population par une autre, comme l’explique fort bien l’écrivain Renaud Camus. Ils font du Bertolt Brecht à leur façon, ils changent le peuple.

Nicolas Sarkozy ne passionne plus les Français, qui ont appris, depuis plus de trois ans, à faire la part des choses entre des discours, parfois bons, et la réalité : ce ne sont que paroles qui ne sont pas suivies d’effet, rien ne change, au contraire, tout s’aggrave. On n’en finirait pas d’énumérer l’ensemble des trahisons républicaines, laïques et sociales de ce gouvernement, par la dhimmitude de la plupart des ministres. On ne voit vraiment pas en quoi l’UMP se différencierait d’un gouvernement socialiste dont le dirigeant serait Strauss-Kahn, président du FMI, ou Martine Aubry, créature du patronat français des années 1990, qui ose accepter que dans sa ville, au Grand Palais, deux négationnistes antisémites puissent intervenir, le 19 février prochain (lire l’article de Marie-José Letailleur) !

Le 18 décembre dernier, à Charenton, l’autrichienne Elisabeth Wolff disait qu’il ne nous restait pas longtemps ! Geert Wilders a une autre formule, parlant de « minuit moins cinq ». L’avenir de la France, de l’Europe, se joue maintenant. Dans l’esprit des Assises, nous devrons être capables de mettre le coup d’arrêt aux trente années de politique irresponsable, suicidaire et criminelle qui viennent de se dérouler. Comme le disait Paul Weston, à Amsterdam, fin octobre, nous devrons demander des comptes, et juger ceux qui ont, délibérément, sapé l’édifice de nos sociétés démocratiques et laïques. En Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Suisse, en Belgique, en Suède, dans de nombreux pays, le multiculturalisme est remis en cause… tandis qu’en France, les benêts compassionnels de l’UMPS-Verts-gauchistes continuent d’ânonner le même discours, se moquant de la souffrance de leur peuple. Ah pardon, Sarkozy a dit hier, que le multiculturalisme était un échec ! Si on le prenait encore au sérieux, on s’attendrait donc, dans les jours à venir, à un ensemble de mesures remettant fondamentalement en cause ce qu’il a fait depuis plus de trois ans… Or, chacun sait que, tout comme au lendemain de son discours de Grenoble, ce sera un effet d’annonces supplémentaire, sans lendemain.

Voilà, sur notre nouveau site, le message que nous continuerons à véhiculer…