Face aux fanatiques européistes, il faut l'Union des patriotes souverainistes

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Les derniers événements sur la crise européenne confirment bien qu’il y a, plus que jamais, deux conceptions de la France totalement antagoniques. Le vrai clivage n’est absolument pas entre la gauche et la droite, ou entre Hollande et Sarkozy, comme la bien-pensance essaie laborieusement de nous en convaincre. La vraie différence se situe, aujourd’hui plus que jamais, entre ceux pour qui la France, et plus largement, les États-Nations, n’ont plus aucune raison d’exister, et doivent se diluer dans une fédération européenne, et ceux qui veulent que notre pays redevienne souverain, et pour cela sorte de l’Union européenne. Toutes les autres différences sont secondaires et artificielles.

 

Dans le roman-fiction « La faute du bobo Jocelyn », Pierre Cassen et Christine Tasin illustrent fort bien ce clivage. Nous voyons en effet un gouvernement d’union nationale majoritairement de gauche, où on reconnaît fort bien, entre autres, Francis Laslande, Marie Bory, Rosa Choly, Jean-Jules Méchandon, des ralliés de droite et des figures marquantes du patronat brader littéralement la France et son peuple. Que font-ils pour cela ? Ils la vendent aux verlamistes gavés de pétro-dollars, au nom de la mondialisation libérale, en leur concédant une immigration et une islamisation de plus en plus conséquente. Fiction ou vérité de demain ?

Que cela soit lors du traité de Maastricht en 1992, puis lors du Traité constitutionnel européen de 2005, puis lors de la ratification du traité de Lisbonne, on a vu gauche, droite et patronat marcher ensemble. Alors que la faillite de l’Union européenne est patente, ces fanatiques européistes, plutôt que d’en tirer les conclusions, se livrent à une surenchère ahurissante, prête à sacrifier leurs peuples sur l’autel du dogme européiste. Pour se défendre, dès qu’ils en ont l’occasion, les peuples votent de plus en plus pour ceux que les médias appellent avec mépris les « populistes », voire de fachos, à l’instar de Libération parlant de l’Union Démocratique du Centre (UDC) qui vient pourtant de remporter les législatives (près de 30 %). En Belgique, en Hollande, en Grande-Bretagne, en Suède, en Autriche, en Italie… et en France, les souverainistes – car là est leur vrai nom – progressent à chaque scrutin.

Cette étiquette de « populistes » ou de « fachos », ne doit pas intimider les vrais patriotes. On sait que la bienpensance l’attribue systématiquement à quiconque – dont Riposte Laïque – ose se dire amoureux de son pays et de son indépendance, ne craint pas d’affirmer que l’islam n’est pas compatible avec la République, a le courage de dire qu’en période de chômage de masse, il faut arrêter l’immigration. Nous avons démontré, et nous démontrerons encore, que le vrai péril fasciste, dans la France de 2012 est l’alliance entre gauchistes et islamistes, qui menace directement nos conquêtes démocratiques et laïques. Mais un autre péril fasciste, complice du premier, n’est-il pas aussi ce fanatisme de l’Union européenne, prêts à en finir avec la démocratie pour imposer leur société multiculturelle mondialisée que le député anglais Nigel Farage dénonçait déjà en novembre 2010 ?

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Aujourd’hui, vue la dérive gauchiste et anti-républicaine de Mélenchon, l’impasse d’un Chevènement qui n’a comme seule perspective que de jouer l’homme de l’ombre qui va à nouveau républicaniser des socialistes qui le méprisent, la seule alternative présidentielle capable de s’opposer à la folie des mondialistes paraît être Marine Le Pen, si on en croit les sondages. Mais, quelles que soient les qualités médiatiques de la nouvelle présidente du FN, et son incontestable volonté de dédiaboliser son mouvement, le nom de Le Pen et l’étiquette Front national font fuir de nombreux électeurs, qui pourtant, sur le fond, partagent ses propos.

Dans « La faute du bobo Jocelyn », on voit se constituer une union des patriotes, mais seulement à l’occasion des législatives, après le schisme des présidentielles. Dans la réalité, l’heure n’est-elle pas venue de dépasser des querelles passées, et de ne pas laisser la seule Marine Le Pen défendre les orientations souverainistes ?

Reconnaissons à Paul-Marie Couteaux d’avoir appelé, le premier, à une union des patriotes. Aujourd’hui, il est passé aux actes, a quitté la présidence du RIF (Rassemblement pour l’Indépendance de la France) et a rejoint la direction du comité de campagne de Marine Le Pen. Ce n’est pas faire injure au RIF, ni à son ancien président, que de souligner que son acte ne bouscule pas les grands équilibres politiques du pays. Ce n’est pas lui faire davantage injure que de signaler que son parcours politique, que certains jugeront compliqué (il fut parmi les membres fondateurs d’Attac, soutint Jean-Pierre Chevènement en 2002, fut proche de Charles Pasqua, puis de Philippe de Villiers, puis de Jean-Pierre Chevènement, puis de Nicolas Dupont-Aignan) fut toujours empreint du même objectif : un profond amour de la France indépendante, dans la tradition gaulliste dont il s’est toujours revendiqué.

Nicolas Dupont-Aignan nous consterne parfois, par son aveuglement irresponsable sur la réalité de l’islam, et par sa peur d’être diabolisé. Pour autant, il a eu le courage de mener la campagne pour le « non » au traité constitutionnel européen, en 2005. Il dénonce depuis toujours la fuite en avant de l’Union européenne, et milite lui aussi pour l’indépendance de la France, en vrai gaulliste qu’il est demeuré. Il dénonce inlassablement l’impasse de l’Union européenne, souvent avec beaucoup de talent. Il a pris toutes ses responsabilités, en quittant l’UMP, et en fondant « Debout la République ». Il entend postuler, lui aussi, à la prochaine élection présidentielle. Là encore, avec tout le respect dû à Nicolas Dupont-Aignan, en admettant qu’il ait les 500 signatures (ce qui n’est pas gagné) à quoi servirait sa candidature ? A-t-il des divergences suffisamment fortes avec Marine Le Pen pour justifier une espèce de primaire des patriotes souverainistes qui ne peut que faire le jeu des mondialistes de l’UMPS et de leurs alliés ? Pourquoi ne prendrait-il pas toute sa place, comme son ami Paul-Marie Couteaux, dans une alliance des patriotes dont il serait, de par son envergure, un des principaux animateurs, ne laissant pas le leadership de la campagne à la seule Marine Le Pen ?

Jacques Myard est député-maire UMP de Maisons-Laffitte. Il aime se dire gaulliste « depuis Vercingetorix ». C’est un vrai laïque et un vrai républicain. On peut ne pas partager toutes ses déclarations, ni ses coups de gueule, mais il a l’amour de la France chevillé au corps. Dans un essai intitulé « Atout France », il développe, souvent avec pertinence, ce que sont les forces de notre pays, dans un contexte mondialisé. Mais, sans doute prisonnier de son appartenance à l’UMP, il ne va pas au bout de son raisonnement, ne prône pas, par exemple, la sortie de l’Union européenne, alors que toutes ses analyses devraient l’amener à cette conclusion. Il a mené deux batailles exemplaires, au Parlement, pour une loi contre les signes religieux
à l’école, et contre le voile intégral. Il parait un des rares députés conscient de la réalité de l’islam, bien qu’il soit, dans son expression officielle, d’une prudence souvent excessive sur cette question. Nous sommes convaincus qu’il y a d’autres Jacques Myard à l’UMP. Il leur faut choisir leur camp, au-delà des discours critiques qu’ils tiennent. C’est bien beau de lancer une pétition contre le droit de vote des étrangers, comme le fait la droite populaire à laquelle appartient Jacques Myard, mais à quoi cela sert-il si c’est pour faire campagne et faire élire Nicolas Sarkozy qui, comme toute la gauche, est favorable à cette mesure ? C’est bien beau de se dire souverainiste, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour faire élire un président européiste mondialiste prêt à ruiner la France pour sauvegarder le dogme… et les banques ?

André Gerin est haï par l’ensemble de la gauche. Il faut dire que le bougre, député de Vénissieux, qui appartient toujours au PCF, a fait tout ce qu’il fallait pour. Il a milité contre le fait que son parti soutienne la candidature du camarade Mélenchon aux prochaines présidentielles, n’ayant apparemment aucune confiance dans le président de Parti de gauche. Il a présidé la mission parlementaire sur le voile intégral, qualifiée de raciste, xénophobe et islamophobe par la majorité de ses collègues de gauche. Il a commis, récemment, des déclarations iconoclastes, contestant le fait que, depuis trente ans, l’immigration soit une chance pour la France. Il y voit plutôt une aubaine pour les patrons, et une catastrophe pour les classes populaire, souvent les premières victimes des conséquences de l’absence d’intégration et de montée de la délinquance. De quoi être excommunié à jamais par les moralistes de gauche. Pourtant, que cela soit sur l’Union européenne, sur l’islamisation de la France, sur l’immigration, sur la défense des services publics, de qui le discours d’André Gerin est-il le plus proche : de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon ? De la première, sans hésitation. Pourquoi, pour donner des gages à des dirigeants qui le méprisent et le considèrent comme un facho de gauche, André Gerin explique-t-il que son action a pour but d’empêcher la montée du Front national ? Où est l’intérêt de la France ? S’il veut réellement que ses idées triomphent, ne faudrait-il pas qu’André Gerin soit cohérent avec lui-même ?

Sommes-nous des utopistes de rêver à un front des patriotes qui comprendrait – sans que cela ne soit limitatif – des personnalités comme Marine Le Pen, Paul-Marie Coûteaux, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard et André Gérin comme figures de proue ? Nous sommes convaincus qu’un tel éventail politique serait un tremblement de terre politique. Il encouragerait d’autres patriotes à sortir du bois, alors qu’ils craignent de s’afficher avec la seule présidente du FN. Certains, avec un air condescendant, nous diront que nous sommes de doux rêveurs, et que c’est bien trop tôt ! Nous considérons plutôt que c’est la dernière chance pour empêcher ceux qui, depuis quarante ans, ont abîmé la France, de la couler définitivement. Là encore, écoutons Nigel Farage, il y a quelques jours…

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Nous ne voulons plus, après 2012, que les parasites de Bruxelles nous dictent leur loi. Nous ne voulons plus que les patrons réclament de la main-d’œuvre étrangère, en période de chômage de masse, pour faire baisser les salaires. Nous ne voulons pas du droit de vote des étrangers que veut nous imposer la gauche, revendication que Sarkozy dit partager. Nous ne voulons plus de clandestins inexpulsables, et régularisés. Nous ne voulons pas d’une islamisation de notre pays, où, jouant sur la démographie, une véritable cinquième colonne entend nous imposer de plus en plus d’enclaves musulmanes où la charia se substitue aux lois de la République. Nous ne voulons pas de la logique de guerre civile que cette islamisation forcée de notre pays ne peut qu’entraîner. Nous ne voulons pas que nos enfants soient minoritaires sur notre sol dans deux générations. Nous ne voulons pas qu’à l’instar de la Grèce, on vende la France par appartements pour payer la dette que les élites ont créé de toutes pièces. Nous ne voulons pas davantage que cela soit les retraités et les salariés qui paient l’ardoise.

Ce seront les vrais enjeux des élections de 2012, bien loin des fausses querelles Hollande-Sarkozy. Face au front des Européistes mondialistes de gauche et de droite, soutenus par le patronat et les médias, y a-t-il vraiment une autre alternative gagnante qu’un front large des patriotes, dans l’esprit de la Résistance ?

N’oublions pas cette phrase magnifique de Pierre Brossolette, prononcée à Londres :  » Sous la Croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était Croix de Feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estienne d’Orves et Péri ne se demandent point si l’un était royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quels Dieux ont invoqués ses pères… « 

Nicolas, Jacques, André et d’autres, n’est-ce pas le moment ou jamais ?

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Pour ceux qui ne l’ont pas encore commandé, nous vous rappelons comment procéder :

Commande d’un exemplaire de La faute du bobo Jocelyn, 19 euros pour un exemplaire, 30 euros pour deux exemplaires, frais de port compris (pensez à vos cadeaux de Noël mais pensez aussi que c’est peut-être l’occasion ou jamais d’offrir autour de vous, à tous ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passait, un roman qui peut les éclairer en douceur, par le biais de la fiction).

Autres ouvrages de Riposte Laïque : Les dessous du voile, La colère d’un Français, Résistance républicaine, Les Assises sur l’islamisation de nos pays : 10 € pour 1 livre, 16 € pour 2 livres, 20 € pour 3 livres (frais de port compris).

Le plus facile est de payer directement sur notre compte paypal (en haut à droite de notre site, cliquez sur « faire un don » et précisez la commande effectuée.

Vous pouvez aussi les commander par Amazon :

http://www.amazon.fr/Faute-du-Bobo-Jocelyn/dp/2953604235

Sinon, merci d’envoyer les commandes accompagnées des chèques correspondants libellés à l’ordre de Riposte Laïque, BP 82035, 13201 Marseille Cedex 1.

AGENDA RIPOSTE LAÏQUE

Le Jeudi 3 novembre, Pierre Cassen sera interrogé sur Radio Oxygène (Ariège) par Guy Decoupigny, de 18 heures à 19 heures.

Le Samedi 5 novembre, de 18 à 20 heures, conférence de Pierre Cassen et Christine Tasin : 2012, année de tous les dangers. Suivi d’une séance de dédicace de « La faute du bobo Jocelyn ».

A Paris, au Café du Pont Neuf, 14, quai du Louvre, 15001 Paris. Consommation obligatoire à régler à l’entrée de la salle de conférence, 6 euros.

Le Jeudi 17 novembre, Christine Tasin sera interrogée sur Radio Oxygène (Ariège) par Guy Decoupigny, de 18 heures à 19 heures.

Le Dimanche 13 novembre, de 14 heures à 18 heures, Pierre Cassen et Christine Tasin dédicaceront les deux nouveautés 2011 de Riposte Laïque, «
 Les assises sur l’islamisation de nos pays »
et « La faute du bobo Jocelyn« , au salon du Bnai Brith, mairie du 16e arrondissement, 71, avenue Henri Martin, 75116 Paris.

Samedi 26 novembre, 12 heures, Dijon. Nous avons le plaisir de vous convier à un banquet républicain. Pierre Cassen et Christine Tasin l’animeront sur le thème « 2012, l’année de tous les dangers » et dédicaceront leur livre, la Faute du bobo Jocelyn, qui pourra être acheté sur place. La rencontre se fera sous la présidence de Jacques Philarchein, responsable de Résistance républicaine de Bourgogne-Franche Comté.   
Un repas à 25 euros apéritif et vin compris sera proposé, merci d’envoyer avant le 15 novembre la demande d’inscription et le chèque correspondant libellé à l’ordre de  Résistance républicaine à Résistance républicaine, 101 Avenue du Général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14, sans oublier de noter numéro de téléphone et courriel ; dès réception, nous vous communiquerons le lieu de rendez-vous.

Le Lundi 28 novembre, à 20 heures, Pierre Cassen et Christine Tasin seront les invités des conférences du Site Enquête et Débats, au 12, rue Saint-Joseph, Paris 2e; Métro Bourse.