
Il y a un mois, après la sortie du livre « La faute du bobo Jocelyn », les deux auteurs, Pierre Cassen et Christine Tasin, tenaient une conférence dans un lieu jugé infréquentable par toute la bien-pensance : le Local, considéré comme un lieu de rassemblement de « fachos ». Ils y expliquaient, commentant leur fiction, et l’actualisant de nouveaux épisodes survenus depuis sa publication, pourquoi eux qui avaient, tout au long de leur vie militante, combattu le totalitarisme, voyaient, malgré la bonne bouille trompeuse de François Hollande, la montée de comportements inquiétants chez toute une partie de la gauche, notamment chez les « gaucho-fascistes » et les pseudo anti-racistes.
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Nos deux amis seraient-ils dans un délire paranoïaque ? Auraient-ils des comptes à régler avec la gauche, pour laquelle ils ont longtemps milité ? Examinons quelques événements survenus ces derniers jours…
– Que se passerait-il si, à la faculté d’Assas, des nervis du GUD, habitués du Local, avaient empêché, barres de fer à la main, François Hollande, invité par une association d’étudiants, de présenter son programme économique ?
– Que se passerait-il si des colleurs d’affiches de Jean-Luc Mélenchon, d’origine maghrébine, s’étaient fait agresser, à Orange, considéré comme un bastion de la droite extrême, et avaient subi plusieurs fractures ?
– Que se passerait-il si le candidat du NPA, dans une grande ville, se voyait menacé, s’il maintenait sa venue, par des militants ne souhaitant pas sa présence ?
– Que se passerait-il si, sur une radio à grande audience, une personnalité médiatique, Gilbert Collard par exemple, avait demandé la mise hors la loi du Parti socialiste, le considérant, après sa demande de droit de vote des étrangers, comme un parti défendant des intérêts contraires à ceux de la France ?
On peut penser sans risque d’erreur que chacun de ces faits aurait provoqué un tollé médiatique, des dépôts de plainte, des distributions de tracts, et des manifestations indignées avec un mot d’ordre central : « Le fascisme ne passera pas ». On aurait entendu les Askolovitch, Joffrin, Fourest parler des bruits de bottes, Mélenchon éructer que « cela serait eux ou nous », Sopo-Aounit-Jakubowicz-Lozes nous parler de la résurgence de Vichy et des heures les plus sombres de notre histoire…
– Pourtant, Marine Le Pen, candidate aux présidentielles, a été interdite de parole à la faculté de Dauphine par un commando de 150 « étudiants », soutenus par l’Unef, SOS Racisme, MJS, NPA et l’Union des Étudiants Juifs de France (on se demande pourquoi les étudiants juifs ont besoin de syndicats communautaristes).
http://www.rue89.com/2011/12/06/marine-le-pen-interdite-de-sejour-luniversite-paris-dauphine-227291?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=2
A notre connaissance, pas un candidat aux présidentielles n’a protesté, Michel Sapin, bras droit de François Hollande, a même tenu des propos approbateurs quant à l’initiative. Que 150 nervis en transe, majoritairement venus de l’extérieur de la faculté, se permettent d’empêcher une candidate de s’exprimer librement n’a pas davantage choqué les médias. Il est où le vrai fascisme, camarades ?
– Pourtant, deux colleurs d’affiches du Front national, dont une élue régionale, ont eu le malheur de coller des affiches dans une « cité sensible » et d’y être vus par deux racailles. Passage à tabac, et fractures multiples. Pas une protestation. Il est où le vrai fascisme, camarades ?
– Pourtant, à Saint-Nazaire, le maire, Joël Batteux, accorde une salle à Marine Le Pen. Aussitôt, une obscure élue de gauche, Nathalie Bruneau, glapit : « Si elle vient, nous allons lui réserver un accueil dont elle se souviendra longtemps… » Des menaces, camarade ? Au nom de la démocratie, bien évidemment ! Il est où le vrai fascisme, camarade ?
http://www.saintnazaire-infos.fr/marine-le-pen-est-elle-indesirable-chez-les-gars-de-la-marine-23-48-1170.html
– Pourtant, Karim Zeribi, qui a, comme on dit dans le langage populaire, bouffé à toutes les gamelles de la gauche (et a même failli manger dans celle de Gaudin), de Chevènement au PS avant de finir chez les Verts, montre sa conception de la démocratie en expliquant, sur RMC, aux Grandes Gueules, qu’il aurait été favorable à l’interdiction du Front national. Il tente de justifier laborieusement l’attitude des pseudo-étudiants qui ont jugé bon d’interdire de parole la présidente du FN, et y voit… une provocation montée par ce parti. Il est vrai que le personnage a encore montré tout son sérieux, ce matin, su rRMC, en osant affirmer que les moins communautaristes, en France, c’étaient les musulmans ! La conception démocratique de Zeribi, qui se croit sans doute dans l’Algérie du FLN, est donc de décréter qu’il faut interdire un parti qui ne lui plaît pas, même si un Français sur cinq déclare vouloir voter pour lui. Il est où le vrai fascisme, camarade ?
http://www.youtube.com/watch?v=CGiPidVdo74&feature=related
Ce premier tour de table permet mieux de démasquer les imposteurs du combat anti-fasciste, et de montrer leurs vraies méthodes. Ils n’aiment pas la France. Ils exècrent notre pays. Ils s’en moquent, comme le démontre l’article de Christine Tasin, que Sarkozy, soutenu par l’ensemble de la gauche, soit en train de vendre la France au Qatar, en reniant nos principes laïques.
http://ripostelaique.com/ils-vendent-la-france-au-qatar.html
Leur pire ennemi, ce ne sont pas les fascistes islamistes, ce sont les patriotes, contre qui ils sont prêts à utiliser toutes les violences physiques pour les réduire au silence. Le Mouvement des Jeunes Socialistes s’étaient même permis de perturber un apéro saucisson-pinard, à l’Assemblée nationale, organisé par la Droite populaire ! Les commissaires politiques veillent, même au sein du Parlement, tout ce qui incarne la France doit être combattu impitoyablement !
Les descendants des chemises noires, en 2011, ce sont les gaucho-fascistes. Nous sommes d’autant mieux placés pour en parler, à Riposte Laïque, que nous les avons vus à l’œuvre à chacune de nos initiatives, qu’ils ont essayé soit de faire interdire, soit de perturber, voire d’agresser. Pour eux, s’attaquer à l’islamisation de nos pays, ce serait du racisme, et du fascisme. Le formidable Pat Condell ne résumait-il pas la situation : « La vérité, c’est qu’en Europe aujourd’hui, la gauche est bel et bien devenue la nouvelle extrême-droite. Cela se manifeste très crûment, en Grande-Bretagne, par cet étrange assortiment de gens qui se haïssent eux-mêmes, d’anti-démocrates, de relativistes, d’étudiants boutonneux, d’islamistes, d’antisémites et de fascistes d’extrême-gauche, qui composent l’organisation ironiquement dénommée “Unis contre le fascisme”. Son mode d’action principal est d’attaquer violemment les manifestations pacifiques avec lesquelles ils sont en désaccord, comme le feraient des casseurs et des gros bras nazis.. Ils craignent la liberté d’expression, car ils savent qu’ils défendent l’indéfendable. “Unis contre le fascisme”, mais pas contre le fascisme religieux… Cela pourrait offenser les fascistes. Il ne faut pas y songer ! »
Nous avons les mêmes en France. Ils attaquent principalement les patriotes, et ceux qui luttent contre l’islamisation de la France, pour le plus grand bonheur des islamistes, ravis d’avoir de tels supplétifs.
A notre connaissance – mais peut-être nous manque-t-il des informations – aucun meeting démocratique n’a été attaqué physiquement par des commandos dirigés par toute organisation classée à l’extrême droite par la bien-pensance. C’est le contraire qui se passe, ce sont les gauchistes qui, avec des méthodes de fascistes, agressent systématiquement les patriotes, amalgamant de manière stalinienne amour de la France à Extrême droite. D’où l’appellation que nous leur donnons, les gaucho-fascistes.
A Riposte laïque, nous sommes amoureux de la liberté d’expression et du débat démocratique. Dans cet esprit, ce mardi 13 décembre, Pierre et Christine débattront avec l’abbé de Tanouarn sur la laïcité. Nous souhaitons donc que tous les candidats à la présidentielle puissent venir défendre leur programme, dans les médias, dans des réunions publiques et partout où des contradicteurs sont prêts à échanger avec eux. Le débat et le plaisir de la dialectique, ce sont des traditions françaises mais ce sont aussi et surtout des garants de la démocratie. Il est important que les électeurs puissent mettre les programmes en question, que ce soit ceux de Sarkozy, de Hollande, de Mélenchon, de Dupont-Aignan ou de Marine le Pen. Nous qui sommes terriblement inquiets du programme de Hollande (entre autres…), non seulement il ne nous viendrait pas à l’idée de le faire interdire de parole, mais nous souhaitons au contraire qu’il puisse le présenter partout, pour que chacun puisse voter en connaissance de cause en avril et mai prochain. Et il en est ainsi pour tous les candidats. C »est pourquoi nous ne pouvons pas nous taire devant le traitement qui est fait à Marine le Pen par les milices gaucho-fascistes.
Ces milices, d’ailleurs, privent, délibérément, le peuple, du débat auquel il a droit. Ces militants mépriseraient-ils le peuple, et le monde du travail, les considèreraient-ils comme si inculte et si bête qu’il ne serait pas capable de distinguer le juste de l’injuste ; le vrai du faux et le souhaitable du dangereux.
Staline pensait également qu’il ne fallait pas donner le choix au peuple. Qu’il fallait faire son bonheur malgré lui.
C’était Staline. C’était en URSS. C’était il y a longtemps.
Nous sommes en France. Nous sommes dans une République. Nous sommes dans une démocratie. Nous sommes en 2011.
Un de nos lecteurs, Pierre Régnier, indigné par l’interdiction de parole de Marine Le Pen à Dauphine posait ces quelques questions, avec sans doute un peu de candeur : « Quand la Gauche comprendra-t-elle que l’obligation de penser comme elle conduit forcément à l’instauration de la violence institutionnalisée, comme l’ont démontré tous les « révolutionnaires » du passé qui avaient adopté cette attitude ? Quand comprendra-t-elle que son devoir est de défendre les vraies valeurs acquises dans les combats vraiment révolutionnaires : les droits humains, la laïcité républicaine, la liberté de conscience et d’expression, l’égalité des femmes et des hommes, la liberté de choisir sa religion ou de ne pas en avoir… ? »
La réponse : quand elle aura choisi Voltaire contre Staline. Quand elle aura choisi le débat démocratique, contre les méthodes de fascistes de prétendus gauchistes anti-racistes.
Au vu des derniers événements de la semaine, ce n’est pas encore demain la veille !
COMMANDER LE BOBO JOCELYN
Pour ceux qui ne l’ont pas encore commandé, nous vous rappelons comment procéder :
Commande d’un exemplaire de La faute du bobo Jocelyn, 19 euros pour un exemplaire, 30 euros pour deux exemplaires, 50 euros pour 4 exemplaires, frais de port compris (pensez à vos cadeaux de Noël mais pensez aussi que c’est peut-être l’occasion ou jamais d’offrir autour de vous, à tous ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passait, un roman qui peut les éclairer en douceur, par le biais de la fiction).
Autres ouvrages de Riposte Laïque : Les dessous du voile, La colère d’un Français, Résistance républicaine, Les Assises sur l’islamisation de nos pays : 10 € pour 1 livre, 16 € pour 2 livres, 20 € pour 3 livres (frais de port compris).
Le plus facile est de payer directement sur notre compte paypal (en haut à droite de notre site, cliquez sur « faire un don » et précisez la commande effectuée.
Sinon, merci d’envoyer les commandes accompagnées des chèques correspondants libellés à l’ordre de Riposte Laïque, BP 82035, 13201 Marseille Cedex 1.
Vous pouvez aussi les commander par Amazon :
http://www.amazon.fr/Faute-du-Bobo-Jocelyn/dp/2953604235
AGENDA RIPOSTE LAÏQUE
Mardi 13 décembre, à 20 h, débat : Quelle laïcité ?
Avec Christine Tasin, Pierre Cassen et l’abbé Guillaume de Tanoüarn.
Centre Saint-Paul, 12, rue Saint-Joseph, 75002 Paris, Métro Bourse.
Vendredi 16 décembre, à 18 heures, à Metz, conférence de Pierre Cassen et Christine Tasin, sur le thème : 2012, année de tous les dangers, et dédicace du livre « La faute du bobo Jocelyn ». Entrée 6 euros, donnant droit à un apéro saucisson-pinard.
10, rue Lafayette (100 mètres de la gare), 57000 Metz
Samedi 17 décembre, banquet républicain à Nancy, à 12 heures, autour du livre « La faute du bobo Jocelyn ».
Samedi 28 janvier, 20 heures, banquet républicain à Nîmes, autour du livre « La faute du bobo Jocelyn ».