
Dans une remarquable interview accordée à notre journal, via Christine Tasin, l’ancien ambassadeur Albert Salon raconte ce que fut son parcours de fils d’origine modeste, élevé par une mère seule : « Simple itinéraire presque classique du petit pauvre qui monte, qui monte… dans ce qui fut l’excellent ascenseur social de la République, qu’une certaine droite et une gauche égoïste, bête et méchante, conjuguent depuis des décennies leurs efforts pour démolir… L’Ecole normale gratuite pour passer le bac, l’université gratuite, les bourses, encore les bourses, la rémunération d’Etat quand on est élève de l’ENA. Mais surtout l’élan puissant donné dans les débuts, par l’amour d’une mère admirable, seule, auto-sacrifiée dans les grandes profondeurs du peuple comme le furent les mères de Péguy, de Camus, de Guaino. »
Christine Tasin, autre symbole de la réussite de cette école républicaine, aux origines tout aussi modestes que celles de son interviewé, réagissait, la semaine dernière, à la lettre du nouveau ministre de l’Education nationale, envoyée à tous les enseignants.
Elle y voyait, notamment dans la volonté de regrouper les établissements d’enseignement général et technique, dans le contexte actuel, une nouvelle étape dans la volonté de briser l’école de la République, et de livrer, quelques jours après le drame de Rennes, nombre de Killian à la violence des Vladimir-Souleymane. Féroce, mais lucide, Christine terminait par ces quelques mots : Peillon-Hollande viennent de décider de tuer définitivement l’école de la République, et d’interdire aux enfants d’origine modeste de s’en sortir par la connaissance. Ils s’en moquent, ces grands bourgeois qui osent se dire de gauche font partie d’une caste de privilégiés. Ils savent que le système n’a besoin que d’un faible pourcentage d’élèves pour renouveler ses élites. Ils savent que leurs enfants, comme tous ceux des politiciens de gauche, ne seront pas confrontés à ce qu’ils imposent aux enfants des classes populaires. Ils savent qu’ils seront bien à l’abri, dans les écoles privées, réservées aux élites pour futures élites.
Il est intéressant de faire le parallèle entre l’attitude de Peillon, et celle de deux autres ministres, Taubira et Valls. Ils sont ministres d’institutions qui représentent les trois piliers de la Nation : l’Education, la Justice et la Police.
Que dire en effet des premières mesures de la nouvelle Garde des Sceaux, dans une France où les lois Pleven et Gayssot-Taubira musèlent déjà la liberté d’expression ? Elles constituent une accélération effrayante de la culture de l’excuse et de l’inversion des valeurs qui caractérisent l’idéologie post-soixante-huit. L’ancienne militante indépendantiste guyanaise a commencé par réclamer la fin des tribunaux correctionnels pour les mineurs multi-récidivistes. Elle a continué ses basses œuvres en demandant l’abolition des peines plancher, et en affirmant, bien évidemment que la prison n’était pas la solution.
Dans la foulée, la voilà à présent qui réclame ce qu’elle appelle la « justice réparatrice », qui consisterait à faire se rencontrer, dans un but d’apaisement, les victimes (quand elles sont encore vivantes), leur famille et les coupables. La violée plaignant son violeur, le cambriolé pardonnant à son cambrioleur, la mère éplorée excusant l’assassin de son fils, le lynché serrant la main aux dix racailles qui l’ont savaté au sol, lui ont cassé la tête, et causé des traumatismes insurmontables, le policier handicapé à vie amnistiant le délinquant qui lui a foncé dessus en voiture… Bien évidemment, Taubira ne peut ne pas savoir que la plupart du temps, en France, les victimes se nomment plutôt Killian, et les coupables Vladimir, pour parodier Le Monde. Sa justice réparatrice consiste donc à dire aux parents de Killian de pardonner à celui qui a assassiné leur enfant, présenté comme lui même comme une victime à qui bien évidemment on va trouver toutes les excuses sociales et historiques.
Faut-il parler de Manuel Valls, autre spécimen nommé ministre de l’Intérieur ? Notre police est la plus humiliée au monde, il n’y a qu’en France qu’on attaque des policiers sur leur lieu de travail pour libérer un « pote » que les « keufs » ont osé arrêter, les « enculés ». Il n’a qu’en France qu’ils n’ont pas le droit de tirer pour défendre ce symbole de la République qu’est un commissariat, et il n’y a que dans notre pays qu’un délinquant qui force un barrage de police et se fait tirer dessus est considéré comme une malheureuse victime, et les policiers comme des malfrats assassins que des juges droitsdelhommistes persécutent judiciairement.
Dans ce contexte, que propose de nouveau Manuel Valls ? Il exige des récépissés pour les contrôles d’identité, et demande à ses hommes de vouvoyer les délinquants qui les injurient, quand ils ne leur cognent pas dessus. Il se rend au chevet d’une racaille qui percute une voiture de police sur un scooter volé, à Villiers-le-Bel, et n’a pas un mot pour défendre ses hommes, accusés de la responsabilité des blessures. Il se refuse à militer pour la présomption de légitime défense des policiers, les abandonnant à la barbarie des voyous qui ont compris qu’on ne risquait plus rien à les agresser. Mais il verse une larme de crocodile hypocrite aux obsèques des deux femmes gendarmes, alors que ce sont des personnages comme lui qui, en désarmant les forces de l’ordre, leur font courir des risques de plus en plus inconsidérées, et les envoient de plus en plus souvent à la mort.
Comment être surpris, dans ce contexte, de la montée effrayante de l’ultra-violence, depuis la victoire de Normal 1er ? Comment s’étonner que ceux qui se vantaient, le soir du 6 mai, d’avoir « dégagé » Sarkozy, se sentent à présent dans un total sentiment d’impunité, et pensent que tout leur est permis ? Certes, vous ne verrez rien de tout cela en écoutant les médias officiels, qui masquent la réalité et dissimulent l’identité des assassins quand ils sont d’origine étrangère. Mais un site comme Fdesouche, qualifié de « sulfureux » par la bien-pensance, effectue quotidiennement un formidable travail de réinformation, et porte à notre connaissance la gravité des agressions, souvent commises par ceux que Le Monde se ridiculise en appelant Vladimir, contre nos compatriotes. L’épisode de Lille, ce week-end, et le profil de l’assassin, ne sont hélas que l’illustration de la nouvelle barbarie qui gangrène notre pays. Que dire du criminel laxisme judiciaire quand on voit le pédigrée de délinquants multi-récidivistes que des juges irresponsables ont remis en liberté, pour le plus grand malheur de ceux qui ont eu la malchance de croiser leur route.
Depuis 40 ans, les complices de Normal 1er-Peillon-Taubira-Valls, par un discours d’inversion des valeurs, ont encouragé le voyou contre le policier, l’élève agressif contre l’enseignant, l’enfant roi contre ses parents, le paresseux contre le courageux, le délinquant contre l’homme intègre, l’individualisme contre l’intérêt général, le clandestin contre la loi, le cambrioleur contre le propriétaire, l’étranger contre le Français, l’assisté contre le travailleur, le cotisant contre le profiteur, le nouvel immigré de 65 ans contre le retraité pauvre…
Depuis 40 ans, pour le plus grand bonheur des oligarchies financières et leur projet de libre circulation des capitaux et des hommes, les élites de notre pays sapent donc méthodiquement l’édifice républicain de la France, et notamment les trois piliers que constituent l’école, la justice et la police. Le gouvernement de Normal 1er et de l’islamo-collabo Ayrault, en nommant Peillon-Taubira-Valls à ces postes-clés, ne fait qu’accélérer le processus. Il désarme notre pays, qui, sans un Etat fort, verra sa population livrée à la loi du plus fort, celle du banquier contre son client, celle de la racaille haineuse contre les honnêtes citoyens sans défense.
Si certains naïfs, n’avaient pas encore compris la vraie signification du slogan de campagne de Normal 1er, « le changement c’est maintenant » nous allons le leur expliquer. Ce sont les technocrates de Terra Nova qui dirigent la plupart des ministères socialistes, et ils vont impulser leur stratégie : accélérer la décomposition de l’Etat, accélérer le passage en force de l’Union fédérale européenne, accélérer la rigueur qu’ils appellent de leurs voeux, accélérer la préférence immigrée qu’ils ont théorisé à longueur d’articles, et remplacer un peuple considéré comme rance et moisi par une population nouvelle, à qui on va accorder tous les droits et accommodements raisonnables. Le fait que leur président, Olivier Ferrand, soit brutalement décédé ce samedi ne change absolument rien, d’autres bébés-Ferrand prendront le relais et feront le travail.
Nous savons également que parce qu’il sera de plus en plus impopulaire, ce gouvernement attaquera la liberté d’expression, dans les semaines qui viennent, en se servant des imposteurs de l’anti-racisme pour multiplier les pressions liberticides contre les sites de la réinformation. Nous aimons trop le débat démocratique pour que cela nous intimide, et nous le montrons encore cette semaine, en impulsant un débat – parfois vif et passionné – sur la légitimité et la légalité de la circoncision rituelle réalisée sur des mineurs…
Le 16 janvier 1994, lors de la grande manifestation laïque contre les projets du ministre de l’Education nationale de l’époque, une centaine de militants anarchistes scandaient, dans un micro, dès qu’un cortège socialiste approchait, le mot d’ordre : SOCIALOS COLLABOS. En 2008, à Versailles, lors de la trahison du vote des Français de 2005 par le PS et l’UMP, des militants d’Attac (par ailleurs souvent gauchos européistes et immigrationnistes fous) scandaient le même mot d’ordre, ce qui n’a pas empêché la majorité d’entre eux de voter Hollande quatre ans plus tard…
[youtube Y3J2SLYtg5s]
http://www.youtube.com/watch?v=Y3J2SLYtg5s
« Socialos-collabos », cela sera encore plus évident, dans les prochains jours, quand ils vont annoncer un plan de rigueur féroce, qu’ils attribueront hypocritement au bilan de Sarkozy, pour obéir aux diktats de l’Union européenne.
Il va vraiment falloir les virer au plus vite, si on veut avoir une chance de sauver ce qu’il reste de la France.
LES RENDEZ-VOUS DE RIPOSTE LAIQUE
Mercredi 4 juillet, à 18 heures, en direct, Christine Tasin et Pierre Cassen seront les invités, sur Radio Courtoisie, de Gérard Marin, « Le libre journal des médias ». Thème de l’émission : la France depuis la victoire d’Hollande.
Ecoutez Radio Courtoisie en direct :
http://fr.peeplo.com/search/?q=%C3%A9couter%20radio%20courtoisie&type=web&from=adg28
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Commande d’un exemplaire de La faute du bobo Jocelyn, 19 euros pour un exemplaire, 30 euros pour deux exemplaires, 50 euros pour 4 exemplaires, frais de port compris (pensez à vos cadeaux de Noël mais pensez aussi que c’est peut-être l’occasion ou jamais d’offrir autour de vous, à tous ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passait, un roman qui peut les éclairer en douceur, par le biais de la fiction).
Commande de notre dernier livre, Apéro saucisson-pinard (édition Xénia), 21 euros.
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Autres ouvrages de Riposte Laïque : Les dessous du voile, La colère d’un Français, Résistance républicaine, Les Assises sur l’islamisation de nos pays : 10 € pour 1 livre, 16 € pour 2 livres, 20 € pour 3 livres (frais de port compris).
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