
Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste, adjoint au Logement d’Anne Hidalgo, rêvait de faire partie du prochain gouvernement présidé par Emmanuel Macron.
Certes, il voyait Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais le chef des Insoumis n’ayant pas réussi son pari, le Parti communiste, par la voix de son chef, Fabien Roussel, fort de ses 2 % à la présidentielle, a fait savoir qu’il était disponible pour participer à un gouvernement d’Union nationale.
Dans un registre semblable, les écolos, par la voix de Yannick Jadot, fort de ses 4 % à la présidentielle, ont également fait connaître à Macron leur disponibilité pour rentrer au gouvernement.
Il serait étonnant, dans un tel contexte, que les socialauds restent à la porte, et ne se précipitent pas dans des négociations de coulisses avec Macron pour avoir leur part du gâteau. Et on verrait bien Anne Hidalgo, toute auréolée de son formidable score aux présidentielles, se retrouver ministre de la Ville !
À droite, derrière Jean-François Copé, certains LR frétillent déjà à l’idée d’imiter Damien Abad, qui lui même n’avait fait qu’imiter les traîtres Darmanin, Le Maire et Castex, et d’entrer eux aussi au gouvernement.
Voilà donc la réponse de Macron à l’humiliation subie lors du deuxième tour des présidentielles. Comme les communistes, les écologistes et les LR sont d’accord à 95 % avec son programme (sur l’islam, l’immigration, l’Union européenne, la politique vaccinale, les mesures climatiques et la soumission à l’Otan et à l’UE), il sait qu’il ne risque pas grand chose, et que tout le cinéma de la fausse opposition n’est que du théâtre.
Nous allons avoir droit, si ce scénario se met en place, à un scénario de type ministres communistes sous Mitterrand. La fausse opposition PC, EELV, PS et LR aura des ministres, mais les députés feront semblant de combattre certaines mesures de Macron, tout en restant dans la majorité présidentielle élargie, pour, bien sûr, « défendre de l’intérieur leurs idées ». Ben voyons !
On imagine, histoire de compléter la mascarade Pap Ndiaye à l’Éducation nationale, un gouvernement avec Ian Brossat ministre du Logement (sous Hidalgo, il a tellement fait ses preuves en imposant plein d’immigrés dans tous les quartiers de Paris), Éric Piolle et ses piscines islamisées, ministre des Sports, Hidalgo ministre de la Ville et Jean-François Copé remplacer son copain Bruno Le Maire aux Finances.
Et tel un dîner du Crif, les Insoumis et le RN seraient privés de gouvernement, ce qui leur permettrait d’apparaître près de leurs électeurs et des Français comme la véritable opposition. Mélenchon aurait du mal à justifier la rentrée au pouvoir des 3/4 de ses alliés Nupes, mais comme ses députés européens, derrière la naine haineuse Manon Aubry, votent, à Bruxelles, l’extension du passe sanitaire, il lui faudrait quand même, en France, faire semblant de s’opposer au gouvernement, avec lequel il est pourtant d’accord à 90 %. Une manière de faire oublier aux Français qu’il a appelé ouvertement à voter Macron.
Quant au RN, fier, à juste titre, de ses 89 députés, et de faire oublier qu’à cause de son sectarisme, le camp patriote ne dispose pas de 150 à 200 députés qu’il aurait eus en cas d’union avec Éric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, il sera sans doute le plus déterminé des opposants à Macron, et dédiabolisera sans doute encore davantage son image… Mais à quoi serviront ses 89 députés, dans une Assemblée constituée de 80 % de collabos immigrationnistes et de lécheurs de babouches ?
Pendant ce temps-là, la France continue de s’ensauvager davantage, et de subir chaque jour une immigration africaine porteuse de tous les dangers. L’Europe est agressée à ses portes par des hordes de migrants. Les Français sont déjà les premières victimes de la guerre criminelle déclenchée contre la Russie par leurs gouvernements, les imposteurs écolos veulent pourrir la vie de nos compatriotes tous les jours, et les covidistes, pour le plus grand bonheur de Big Pharma, rêvent de masquer, d’enfermer et de vacciner toute la population.
Mais tout le monde a intérêt à ce que cette Assemblée tienne. Macron d’abord, car pour le moment, il n’a pas les moyens de la dissoudre. LR ensuite, car miraculeusement, après la piteuse campagne de Pécresse, ils se sont retrouvés à 50 députés, et constituent la principale force d’appoint de LREM. L’ensemble d’une gauche dégénérée, à bout de souffle, qui ne dupera pas deux fois les électeurs avec le coup de Nupes. Et enfin le RN, qui se retrouve, sans faire campagne, avec 90 députés, et pense avoir réglé définitivement le compte de Zemmour et de Reconquête.
Finalement, tout le monde est content, et va jouer sa partition pour faire en sorte que les Français avalent la pilule, voire d’énormes couleuvres, dans les semaines qui viennent.
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