S’excuser devant l’ennemi, c’est un signe de faiblesse

Les Français ont appris, depuis une vingtaine d’années, à apprécier Éric Zemmour pour plusieurs raisons. D’abord son authenticité, son amour de la France, ses qualités de débatteurs, son franc-parler et surtout sa capacité à affirmer clairement les choses, et à dire leur fait à ses interlocuteurs, y compris quand cela est désagréable.

Certes, cela lui a valu le qualificatif de « polémiste », comme si défendre la peine de mort, le fait de porter des prénoms français, de citer les origines des délinquants, de combattre l’immigration, d’être favorable à la discrimination, d’estimer l’islam incompatible avec la France, de refuser d’épouser le discours féministe, de combattre la dictature des minorités étaient des points de vue honteux.

https://www.francetvinfo.fr/societe/debats/les-cinq-sorties-les-plus-polemiques-d-eric-zemmour_596123.html

https://www.slate.fr/story/215535/eric-zemmour-pire-citations-multiples-condamnations-proces-discrimination-raciale-provocation-haine-injures-racistes

Bien souvent, nombre d’hommes politiques, de journalistes, voire même de sportifs, confrontés à des polémiques de ce type, suite à leurs propos, ou l’interprétation biaisée de leurs paroles, s’effondrent en quelques heures, et demandent piteusement pardon à leurs détracteurs, croyant ainsi se racheter une santé. C’est une triple erreur. C’est d’abord capituler devant la dictature du politiquement correct. Ensuite, ils sont marqués à jamais par les propos qu’ils ont tenus, et classés dans la catégorie des suspects. Enfin, ils encouragent les maîtres-censeurs, par leur capitulation, à aller toujours plus loin contre la parole libre.

Jamais Éric Zemmour n’est tombé dans ce travers. Il a toujours, les yeux dans les yeux, avec un courage exemplaire, assumé ses propos, et les a défendus, y compris sur les plateaux de télévision, voire devant les tribunaux. Il n’a jamais sombré dans des formules minables, dans le style « Si j’ai blessé mes interlocuteurs, je ne l’ai pas fait exprès, je leur présente mes excuses ».

Cela a toujours été notre ligne, devant les tribunaux, quand nos contributeurs y sont traînés plus souvent qu’à leur tour. Dans le dessin, Ri7 a représenté tous ceux qui nous ont poursuivis. Même si cela nous a coûté cher, nous avons gagné presque tous nos procès, d’où les croix en rouge sur nos ennemis. Et nous espérons d’autres croix en rouge, notamment sur la tranche de l’islamo-gauchiste écolo LGBT Pierre Serne et de l’islamiste Mourad Ghazli. Pierre Cassen a toujours dit, face à des juges éberlués, qu’il ne regrettait absolument pas ce qu’il a dit ou écrit, et que si cela était à refaire, il ne changerait pas une virgule à ses propos. Christine Tasin a toujours tenu le même discours, tenant tête à des procureurs souvent agressifs, et à des avocats antiracistes teigneux et provocateurs. La dessinatrice Ri7, interrogée par un juge, n’a jamais cédé aux intimidations qu’elle a subies. Le psychiatre Thierry Michaud-Nérard, poursuivi par l’ancien otage Nicolas Hénin, a assumé le propos « Syndrome de Stockholm », qui lui valait de se retrouver devant les juges. Josiane Filio, poursuivie, elle, par le pathétique préfet Boucault, a maintenu le droit qui était le sien de le juger comme « incompétent ».

De tout temps, tous nos avocats ont tenu cet axe de défense. Et nous savons que Maître Pichon, qui assume à présent la défense de l’ensemble de nos dossiers, restera sur cette ligne. Nous ne nous excuserons jamais devant l’ennemi, nous ne demanderons jamais pardon pour ce que nous avons fait et écrit, nous assumerons l’ensemble de nos propos et de nos actes, et nous garderons la tête haute.

10 procès en attente, 3 livres pour 25 euros, dons : encore un effort, svp !

Nous n’agissons pas ainsi par bravade ou pour afficher un panache de circonstance, mais tout simplement parce que c’est d’abord notre tempérament, que nous savons qu’au-delà de nos petites personnes, c’est la cause et celle de la France que nous humilierions en faisant profil bas, et que nous désespérerions encore davantage ceux qui nous suivent tous les jours, et nous soutiennent.

C’est pourquoi nous sommes un peu irrités, mais surtout tristes, de l’attitude de Michel Houellebecq, qui, sans doute mal conseillé, a cru bon de revoir ses propos, suite aux menaces du recteur de la Grande Mosquée de Paris.

C’est pourquoi nous serions consternés si Éric Zemmour avait agi ainsi, ce qui, fort heureusement, n’est pas le cas. Soyez certains que lors des dix procès qui nous attendent cette année, notre président et l’ensemble des futurs inculpés de notre rédaction tiendront ce cap.

S’excuser devant l’ennemi, c’est un signe de faiblesse, mais en période de guerre, c’est impardonnable.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*