En refusant Marine aux manifs, Martinez et Mélenchon protègent Macron

Et dire qu’il y a encore dans ce pays des candides qui croient en la sincérité du chef – par ailleurs fort contesté en interne – de la CGT, Martinez, et de celle du grand manitou des Insoumis – encore plus chahuté en interne depuis l’affaire Quatennens, surnommé Adrien la Mandale – Jean-Luc Mélenchon, surnommé fréquemment, mais affectueusement, dans nos colonnes Rachid Méluche.

Martinez, dans l’unité des centrales syndicales – pour le moment, attendons la prochaine et inévitable trahison de Laurent Berger – a réussi, lors d’une première manifestation nationale contre le projet de réforme des retraites, à mettre dans la rue 1,2 million de manifestants, qu’il arrondit, selon une vieille tradition syndicale, à 2 millions. En toute logique, il remet le couvert le 31 janvier, et a les moyens,  avec ses petits camarades, d’entamer une épreuve de force avec le pouvoir.

À moins d’être un handicapé du bulbe de compétition, n’importe quel chef syndical, dans un contexte aussi favorable, cherche à élargir ses rangs, pour faire plier le gouvernement. Or, voilà Marine Le Pen, qui, depuis le début, continue à défendre les 40 ans de cotisations et la retraite à 60 ans, quand elle est possible, qui annonce son intention de participer aux manifestations du 31 janvier. L’ancienne candidate du Rassemblement national, c’est environ 50 000 militants, mais surtout 13 millions d’électeurs, dans toute la France.

Imaginez, dans l’esprit de la Résistance, que les syndicalistes, l’ensemble de la gauche et le Rassemblement national manifestent ensemble ce 31 Janvier. Il est évident que Macron et son gouvernement tombent dans les jours à suivre, et que la situation est insurrectionnelle. Ce régime ne tiendrait plus qu’à un fil.

Mais Martinez et Mélenchon ne sont pas payés pour foutre en l’air Macron, au contraire, ils l’ont fait élire et le protègent contre la montée du camp patriote, identitaire et souverainiste. La seule divergence qu’ont Martinez et Mélenchon avec Macron, c’est deux années de temps de travail supplémentaires pour pouvoir accéder au droit à la retraite. Sur tout le reste, ils sont d’accord, ils sont complices, ils marchent ensemble.

Ainsi, Mélenchon refuse à l’Assemblée nationale de voter toute motion de censure venue du RN, envoyant un message fort à Macron : les Insoumis, malgré leurs motions de censure bidon, ne veulent absolument pas faire sauter le régime, ils vivent trop bien sur la bête, et offrent à une majorité de députés dégénérés, qui ne valent pas 1 000 euros sur le marché du travail, un niveau de vie qu’ils ne retrouveront jamais. Et comme ceux-ci en rendent une partie au parti, Méluche n’a pas du tout envie de tarir cette source.

Il a poussé le ridicule, ce samedi, jusqu’à revendiquer 150 000 manifestants, alors que les gens sérieux estiment entre 12 000 et 14 000 le nombre réel. Et il a fini son discours en criant : « À bas la mort, vive la vie », ce qui n’empêche pas cette crapule professionnelle de voter à l’Assemblée le droit à l’avortement jusqu’au 9e mois de grossesse – autrement dit le droit à l’infanticide – si la mère est dépressive, ni d’envoyer à la mort quotidiennement les Français, en leur imposant des migrants africains trop souvent psychopathes et remplis de haine à notre encontre.

Oui, cette fausse divergence sur les retraites est un véritable enfumage, où tout le monde trouve son compte. À bon compte, ces deux imposteurs apparaissent aux yeux de l’opinion comme de terribles  opposants à Macron, alors qu’ils sont d’accord à 95 % sur l’essentiel de son programme.

– Comme Macron, ils veulent, après avoir imposé l’immigration africaine à nos grandes villes, puis à nos villes moyennes, installer des Callac dans toute la France des campagnes. La CGT et les Insoumis étaient du côté du président de la République, quand il annonçait la grande transition démographique dans toute la France rurale, et leurs nervis essayaient d’intimider, voire d’agresser les patriotes qui redressaient la tête.

– Comme Macron, ce sont des lèche-babouches et des islamo-fellateurs, parce que Martinez a besoin d’adhérents et Mélenchon d’électeurs, et qu’il y a longtemps que les travailleurs, les vrais, leur ont tourné le dos. Ils sont les complices actifs de l’islamisation de notre pays, et marchaient avec les barbus, le 10 novembre 2019, dans les rues de Paris, aux cris d’Allah akbar.

– Comme Macron, ils veulent éradiquer la filière nucléaire, pourtant un fleuron de l’industrie française, avec ses milliers d’emplois, souvent hautement qualifiés, qui assuraient l’indépendance énergétique du pays. Mélenchon se livre même à une surenchère criminelle, voulant en finir avec toutes nos centrales dès 2030, pour passer à ses énergies alternatives qui ne marchent jamais, mais défigurent la France et font exploser les factures d’électricité des Français.

– Comme Macron, qui rêve de diriger l’Europe, ce sont des soumis à Bruxelles, tout simplement parce que, pour Martinez notamment, ils sont arrosés par la Confédération Européenne des Syndicats, elle-même financée par l’Union européenne, ce qui leur permet, eux qui n’ont plus de cotisants, de planquer des dizaines de permanents qui relaient la politique criminelle de l’UE contre les États-Nations. Quant à Mélenchon, il se garde bien de se mouiller sur l’indispensable sortie de l’Europe, même s’il fait semblant de s’agiter pour se différencier des impopulaires dirigeants bruxellois.

– Comme Macron, ils ont cautionné la dictature sanitaire imposée par les grands laboratoires pharmaceutiques et le Nouvel Ordre Mondial. Ils n’ont jamais protesté contre les confinements, les couvre-feux, la vaccination obligatoire, le masque imposé dans les entreprises, et surtout contre le passe sanitaire. Au contraire, ils en réclamaient toujours davantage, Martinez défendait la piqûre obligatoire pour tous les salariés dans l’entreprise, et Mélenchon assurait qu’il serait un cerbère contre les non-vaccinés, si le vaccin devenait obligatoire.

– Comme Macron, ils sont devenus atlantistes, et cautionnent la politique américaine menée en Europe contre la Russie, en utilisant les Ukrainiens comme des fantassins qu’on envoie au casse-pipe. C’est une trahison de l’histoire de toute la gauche. Pas un mot quand Macron a imposé aux entreprises françaises de quitter la Russie, perdant des marchés conquis par le savoir-faire, et des milliers d’emplois. Pas un mot quand le pantin qui nous sert de président dépèce l’armée française, et livre notre matériel, payé avec les impôts des Français, à un État corrompu, voyous et mafieux, pour faire la guerre aux Russes.

Pas étonnant que les collabos Martinez et Mélenchon refusent Marine et ses électeurs à leurs manifestations, ils sont la béquille de Macron, de von der Leyen et de Schwab, de l’Élysée, de l’UE et de Davos. On connaît leurs méthodes de fascistes ;  si, faisant preuve d’une audace folle, des militants du Rassemblement essayaient, avec leurs banderoles, de s’introduire dans les cortèges, ils en seraient chassés à coups de poings, de pieds, de matraques, par une alliance de gauchistes antifas, de racailles islamisées, de cégétistes et d’Insoumis, avec ordre pour la police de ne pas intervenir. Regardez comment les vrais fachos, les antifas se comportent avec « Les Masques Blancs », association pacifique qui dénonce la nocivité et surtout les conséquences de la politique sanitaire menée par le régime, pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques. Sans que cela ne dérange aucun manifestant de gauche, les miliciens de Pfizer agressent en toute impunité deux femmes, et détruisent leur matériel. C’est cela, la gauche de Mélenchon, de Martinez et leurs complices.

Il faut reconnaître que pendant que les prix explosent, que les entreprises ferment les unes après les autres, que les Français se font agresser tous les jours, souvent de manière dramatique et parfois mortelle, que la submersion migratoire détruit notre pays, réussir à occuper le terrain pendant les semaines qui vont suivre par deux camps alliés sur l’essentiel, et qui font semblant de s’opposer sur deux années de travail supplémentaires (perspective insupportable dans le contexte actuel, on est d’accord) est une manipulation digne des pratiques des grands États totalitaires, qui savent que la presse, qu’ils arrosent, leur sert la soupe.

Reste que parfois, il peut être utile de diviser l’ennemi. Lors des législatives, nous avons ouvert un débat, dans ces colonnes, entre ceux, qui, très majoritairement, ne souhaitaient pas choisir entre Macron et Mélenchon, quand il ne restait plus que ces deux-là au deuxième tour, et ceux qui expliquaient pourquoi, en votant Mélenchon, ils affaiblissaient Macron.

Nous pensons, de même, que ces manifestations sont un grand théâtre et une véritable imposture qui masquent les vrais problèmes auxquels sont confrontés les Français, et les principaux combats à mener. Mais si certains de nos lecteurs ont envie de profiter de cette échéance pour affaiblir Macron, et de manifester avec les collabos complices de la destruction de la France pour affaiblir d’autres traîtres, qu’ils y aillent.

À condition de garder cette évidence à l’esprit : toute la gauche politique et l’ensemble des organisations syndicales ont voté Macron en toutes connaissance de cause, et sont la béquille du mondialisme, donc des traîtres à la France.

 

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