
Le 13 décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski proclame l’« état de guerre » en Pologne. La formule désigne la suspension des garanties légales et s’apparente à la loi martiale.
6 000 syndicalistes sont arrêtés, y compris le populaire Lech Walesa. Le syndicat libre Solidarnosc (« Solidarité »), fondé dix-huit mois plus tôt est dissous. La junte justifiera ce qui s’apparente à un coup d’État par le fait que cela était nécessaire pour dissuader les chars soviétiques d’entrer à Varsovie, comme ils l’avaient fait à Budapest en 1956 ou à Prague en 1968.
Comme symbole de la reprise en main du pays par l’appareil communiste, on y verra, sur la chaîne officielle polonaise, des journalistes présenter les informations en uniforme. À l’époque, cela apparaissait inconcevable, dans la France de Mitterrand, où le pluralisme de l’information paraissait un acquis incontournable de la démocratie française.
Quarante ans plus tard, que constatons-nous, en France ? Tous les principaux médias, que certains appellent « de grands chemins », appartiennent à des milliardaires, et les rédactions sont tenues par des journalistes de gauche, voire d’extrême gauche. Ils sont largement subventionnés par nos impôts, et aucun autre pays n’arrose sa presse comme le fait la France de Macron.
Il y a une uniformité totale de l’information, sur les grands sujets de société. Sur tous les plateaux, on loue Zelensky, et on calomnie Poutine. On tresse des lauriers à l’Union européenne, et on stigmatise les rares qui osent évoquer, à l’instar des Anglais, une possible sortie du carcan bruxellois. Bien évidemment, à l’unisson, tous les journaleux ânonnent que la planète est en danger, et qu’il faut réduire la production de CO2 en France, en limitant les déplacement automobiles notamment. Tous les médias de propagande ont repris les arguments des grands laboratoires pharmaceutiques, et ont soutenu les restrictions démocratiques imposées aux peuples, principalement occidentaux, par leurs dirigeants. Tous se félicitent de l’invasion migratoire, et qualifient d’extrême droite les trop rares Français qui s’y opposent. Et bien évidemment, il est hors de question d’entendre parler de l’islam, dans les termes qu’ont utilisé, sur la chaîne du Parti de la France, Pierre Cassen et Bernard Germain, animateurs par ailleurs du combat de Callac. Et bien sûr, à l’époque des Gilets jaunes, toutes les cartes de presse ont hurlé à la remise en cause de la République, au danger de coup d’État et autres fadaises contre ces classes populaires des campagnes qui osaient refuser de payer le litre d’essence 1,50 euro pour payer la taxe carbone.
Quand un journaliste indépendant comme Vincent Lapierre est agressé par des antifas, cela n’émeut aucun de ces journalistes de propagande du système. Quand leur confrères du Livre Noir subissent des intimidations de Yacine Belattar, voire des agressions physiques lors de manifestations, c’est un silence complice qui couvre ces événements.
De même, quand le ministre de la Culture, une Franco-Libanaise nommé Rima Abdul-Malak, se permet de menacer ouvertement l’existence du groupe Bolloré, et principalement CNews et C8, un silence radio complice encourage cette censure digne du régime de Jaruzelski. Quand le CSA sanctionne Radio Courtoisie de 25 000 euros d’amende, parce que Henry de Lesquen, son président de l’époque, affirme une évidence sur la réalité de l’islam, aucune protestation, aucune solidarité de la profession, au contraire. Quand le même CSA condamne CNews, suite à des propos d’Éric Zemmour, pourtant incontestables, sur la réalité des prétendus mineurs isolés, c’est à qui remettra cent balles pour enfoncer leurs confrères. Quand l’Arcom, le machin qui a remplacé le CSA, franchit une étape en condamnant C8 à 3,5 millions, suite à un vif accrochage entre Cyril Hanouna et le député Insoumis Louis Boyard, pas davantage de protestations.
À la veille de la journée des Bobards d’Or, qui, chaque année, grâce à Jean-Yves Le Gallou et à son équipe, démasque les impostures de la caste journalistique, que penser de ce qu’est devenue la presse française des années 2020 ?
https://bobards-dor.fr/bobards-dor/bobards-dor-2023/
Il demeure, pour le moment encore, quelques espaces de liberté, notamment sur les réseaux sociaux et les médias alternatifs, qui, par ailleurs, souvent, paient très cher cette liberté, par l’absence de subventions et la multiplication des procès à leur encontre.
Mais dans la presque totalité des grands médias, les journalistes, soit par idéologie, soit parce qu’ils sont tenus en laisse par le système, vendent tous la même soupe aux Français.
Ils entretiennent simplement le mythe d’une presse pluraliste, alors qu’ils ne sont que les larbins du Nouvel Ordre Mondial, comme les journalistes polonais, après le coup d’État, étaient les relais de la dictature communiste.
Ils sont le vrai premier pouvoir en France. Ils peuvent briser les carrières des hommes politiques, en lançant des campagnes de presse crapuleuses contre eux. Ils entretiennent les mensonges historiques les plus dégueulasses, en comparant Marine Le Pen ou Éric Zemmour aux pires régimes totalitaires du XXe siècle, et en les classant à l’extrême droite. Et même une feuille de chou comme le journal breton Le Poher, qui défendait le projet Horizon, à Callac, se permet de faire un procès à Bernard Germain ou à Christine Tasin, pour délit d’opinion, pour les faire taire, confirmant qu’ils ne sont, à tous les niveaux, que les petits flics de Macron et de sa clique, qui les récompensent en les gavant de subventions, payées par nos impôts.
Nos lecteurs connaissent l’ampleur des divergences qui nous oppose au fondateur d’Égalité et Réconciliation, Alain Soral. Pourtant, quand ce dernier affirmait « Un journaliste, c’est soit une pute, soit un chômeur », force est de constater que trop souvent, les faits lui donnent raison.
Longue vie aux salutaires Bobards de l’Info, et nous ne doutons pas que cette cuvée sera aussi bonne que les précédentes.
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