
C’est l’argument qui tue, et Macron aime s’en servir contre les manifestants qui contestent sa réforme des retraites, après avoir voté pour lui. La démocratie, c’est la loi du plus grand nombre, et c’est l’expression du peuple. Donc, puisqu’il a été élu avec 58 % des voix, face à Marine Le Pen, Macron aurait la légitimité que lui confère le suffrage universel, et ceux qui manifestent contre lui ne respecteraient pas le vote majoritaire des électeurs.
Cet argument pourrait s’entendre si les règles concourant à une opposition loyale entre les programmes des rivaux politiques étaient équitables pour tous, permettant ainsi une confrontation d’idées tranchées par le peuple.
Mais si on part du principe qu’il y a deux camps, celui que nous appellerons les mondialistes, bien qu’ils préfèrent s’appeler les progressistes, et celui des Patriotes, qu’ils préfèrent appeler les populistes.
Si on considère, dans notre pays, que le premier camp est incarné par Emmanuel Macron et ses complices, et par la gauche tombée aux mains de l’extrême gauche de Mélenchon…
Et que le deuxième camp est composé de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour et quelques courageux combattants comme Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau…
Peut-on dire que les deux camps, s’ils arrivent à postuler à l’élection suprême, la présidentielle, partent à égalité ?
Peut-on dire que durant cinq années, et même bien davantage, les idées incarnées par les mondialistes – que nous appellerons le camp du Bien – sont traitées de la même manière que les idées développées par les patriotes – que nous appellerons de manière ironique le camp du Mal ?
Comment expliquer qu’à l’école, nos enfants se voient laver le cerveau par une propagande digne des pays totalitaires, pour leur inculquer que l’islam est une religion de paix, que l’immigration est une chance, que l’accueil de l’autre est un devoir, que nous allons tous mourir si on ne sauve pas la planète du réchauffement climatique dû à l’homme, que le vaccin a sauvé la vie de milliards de personnes atteintes du covid, que l’Union européenne est indépassable et que l’Ukraine incarne le combat de la démocratie contre la dictature de Poutine…
Comment expliquer que 95 % des médias reprennent en boucle cette propagande, et que les 5 % de ce qu’ils appellent l’empire Bolloré, qui amène une nuance dans ce traitement uniforme de l’information, est combattu par l’ensemble des prétendus progressistes ?
Comment expliquer que des pans entiers de l’appareil d’État, la Justice, les Médias, l’École, l’Université, sont aux mains des mondialistes ?
Comment expliquer qu’aucun journaliste affirmant sa connivence d’idées avec Marine Le Pen ou avec Éric Zemmour puisse travailler sur une chaîne publique ou privée, enseigner sereinement, obtenir les promotions professionnelles que mériteraient ses compétences ?
Comment expliquer qu’aucune manifestation annoncée par Marine Le Pen ou Éric Zemmour ne puisse s’organiser sans qu’immédiatement des perturbateurs ne provoquent une contre-manifestation agressive et souvent violente, pour pourrir l’existence de l’initiative de leurs adversaires politiques ?
Le deux poids deux mesures est de plus en plus aveuglant. Macron et ses faux opposants de gauche bénéficient de l’ensemble de la complaisance des institutions françaises, tandis que les patriotes subissent une persécution, dissimulée par les médias, de plus en plus violente par les juges d’un côté, et par les milices gauchistes, protégées par le régime, de l’autre.
Ajoutons le nombre d’électeurs qui n’ont de français que la carte d’identité, et sont devenus français par le droit du sol, mais qui votent pour celui qui fera le plus de concessions à l’islam, et vous aurez une nouvelle preuve du trucage du combat, qui s’apparente à un véritable bourrage d’urnes légalisé.
Après tout cela, on va vous raconter que la démocratie, c’est un homme une voix. Certes, mais cela ressemble surtout à cent mètres où les deux concurrents partiraient sur la même ligne, mais où on aurait ajouter un sac de trente kilos sur le dos d’Éric Zemmour, tandis que Macron ne subirait pas le moindre handicap.
Dans ces conditions, une victoire démocratique du président de Reconquête ou de la vraie patronne du Rassemblement national paraît impossible. Mais si, par miracle, elle avait lieu, ils trouveraient bien la combine pour l’annuler, comme les généraux algériens l’ont fait avec le FIS, en 1991…
Un Chirac, en refusant le débat entre les deux tours, en 2002, où il aurait été pulvérisé par Jean-Marie Le Pen, avait fait le coup du combat antifasciste pour justifier un véritable coup d’État contre les traditions démocratiques de la France.
Faisant confiance à un Mélenchon, que les mondialistes gardent en réserve, pour appeler, si par miracle Éric ou Marine gagnaient un jour l’élection suprême, au coup d’État, pour sauver les valeurs de la République contre le fascisme.
Donc, dans ce contexte, le suffrage universel et ce qu’ils osent appeler la démocratie ne sont qu’une aimable farce pour légitimer la guerre menée contre la France pour la détruire.
Moralité : pour retrouver une vraie démocratie en France, il faudra changer les règles truquées du suffrage universel, et mettre entre parenthèses les lois actuelles.
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