De Valls à Darmanin, 20 associations patriotes dissoutes en 10 ans

La dissolution scandaleuse de Civitas nous renvoie à un processus engagé depuis dix ans par Manuel Valls, sous le gouvernement Hollande.

On se souvient que le roquet socialiste, à l’époque, avait profité de la mort de Clément Méric, dont on ne répétera jamais assez qu’il était l’agresseur, pour dissoudre cinq associations patriotes, classées bien sûr à l’extrême droite, qui n’avaient absolument rien à voir avec cet épisode, pour lequel, en première instance, Esteban et Samuel seront condamnés par une justice politisée à 11 ans et 7 ans de prison pour un seul coup de poing donné en légitime défense !

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/10/04/quelles-sont-les-trente-quatre-associations-visees-par-une-dissolution-sous-la-presidence-d-emmanuel-macron_6184932_4355771.html

A l’époque, Serge Ayoub, dans une vidéo tonitruante, avait dénoncé cette mascarade.

S’il est une illustration parfaite de ce qu’était l’UMPS, c’est de comparer Valls à Darmanin, aujourd’hui tous deux à LREM. Deux petits bonhommes, complexés, haineux, agressifs, seulement à moitié français, qui rêvent tous deux de se retrouver à l’Elysée. Pour le franco-espagnol, c’est mal parti, pour celui qui est fier de son deuxième prénom Moussa, cela demeure un rêve.

Darmanin a repris exactement la suite de Valls. Cet homme qui vient de la droite la plus traditionnelle, qui fut longtemps le poulain de Christian Vanneste, qu’on dit avoir été proche de l’Action française, est devenu le caniche de la gauche, à qui il obéit au premier claquement de doigts.

Bien qu’il ait reconnu devant une commission parlementaire, à l’Assemblée nationale, qu’il y avait en France 10.000 gauchistes violents, et seulement 1.400 militants d’extrême droite (entendez patriotes), il dissout à tour de bras les associations et partis de la résistance, la vraie, celle qui refuse l’invasion migratoire voulue par les mondialistes.

La dissolution, réclamée par la Licra et les Insoumis, et ratifiée par les collabos du conseil d’Etat, de Génération Identitaire fut un premier scandale absolu. Jamais cette association aux actions exemplaires et exceptionnelles, de la Mosquée de Poitiers aux locaux de Sos Méditerrannée, en passant par la Caf et les frontières italiennes et espagnoles, ne se rendit coupable de la moindre violence. Pas davantage que le Bastion social, les Zouaves, l’Alvarium, Bordeaux nationaliste, sur lesquels Moussa et ses services se sont acharnés.

La dissolution de Civitas marque une nouvelle étape, car c’est un parti politique, reconnu comme tel, qui est dissous, et cela ouvre la porte à d’autres dissolutions, d’une autre ampleur.

Le parti présidé par Alain Escada, comme les autres associations dissoutes, n’a jamais agressé les forces de l’ordre, ni d’ailleurs des adversaires politiques. Il a été présent dans les grands combats contre l’invasion migratoire et la dictature covidiste. Il combat l’islamisation de notre pays, et le mondialisme qui l’accompagne. Le prétexte mis en avant – une intervention de Pierre Hillard, qui n’est même pas membre de Civitas – est grotesque, mais surtout porteur de la dictature que les mondialistes veulent mettre en avant.

Aujourd’hui, quiconque refuse l’invasion migratoire, l’islamisation de notre pays, le wokisme, la dictature covidiste, la tyrannie climatique, le totalitarisme de l’Union européenne, le soutien à Zelensky et tout ce qui constitue le socle du projet des hommes de Davos est menacé de dissolution.

Nous ne devons jamais oublier les pratiques des sinistres Darmanin-Nunez, qui ont interdit à Places d’Armes de manifester (en verbalisant à 135 euros les responsables du groupe), et à l’Iliade de rendre hommage à Dominique Venner. Ils sont prêts à tout pour faire taire la résistance patriotique, parce qu’ils savent que, contrairement aux faux Insoumis de Rachid Mélenchon, leur discours est partagé par la majorité de l’opinion, notamment sur l’immigration.

Les prochaines victimes potentielles peuvent être l’Action française, Résistance républicaine, Riposte Laïque, le Parti de la France, considérés comme les plus virulents opposants à la dictature Macron.

Et bien sûr, ensuite, sur la pression de l’extrême gauche, ce sera d’abord Reconquête qui sera visé (on insistera sur les nombreuses condamnations d’Eric Zemmour) et ensuite le Rassemblement national.

Cela sera d’autant plus facile pour le régime que chaque dissolution se passe, au niveau patriotique, dans un silence assourdissant, chacun rentrant la tête dans les épaules en se disant que ce n’est pas sur lui que c’est tombé.

Pourtant, rien ne s’oppose à une démarche patriotes unitaire et rassembleuse, où toute la mouvance aurait la parole, y compris ceux qui ont été dissous. Se taire, par lâcheté ou opportunisme, c’est être complice de la dictature qui se met en place.

On se souvient de cette phrase attribuée au pasteur Niemöller :

« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

Riposte Laïque ouvrira ses colonnes à toutes les associations dissoutes par Valls et Darmanin qui le souhaitent – y compris et surtout si nous ne partageons pas l’ensemble de leur combat – pour témoigner de la réalité de ces forfaitures, et montrer que malgré tout, leur combat continue.

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